Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1804-05, volume 18)

'NOTICE

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SUR /A MONTAGNE DE RINGEKURLÈ;

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est plus solide, et le noyau est fendillé par dés fissures qui se coupent à angle droit, et dont les parois ont une couleur d'un brun jaunâtre très-intense. Au-dessus de l'argile et du second banc pré-

encore quelques cristaux de feld - spath d'un assez grand volume. Vers le sommet, les frag-

conde couche de bois bituminisé , ( bitumenspissaxylon dense), ayant plus de deux mètres d'épaisseur. On l'exploite par une galerie pous-

part du basalte quoique je visse presque toutes les roches qui l'accompagnent ordinairement.

que d'une petite étendue : ce bois bituminisé ne diffère de celui de la première couche, qu'en ce qu'il peut s'obtenir en plus gros morceaux, ce qui fait qu'on l'emploie sous les chaudières : cette couche renferme une plus grande quantité

Note sur les diverses sortes de bois bituMinisés.

sumé de grès quartzeux, se trouve une se-

mens amygdaloïdes disparaissent, on ne trouve plus que du griinstein, d'où je conclus que cette dernière roche doit former la cime de cette mon

tagne remarquable. Je n'ai pu trouver nulle

sée dans l'épaisseur de la couche, mais qui n'est

de bois bituminisé doué de sa texture ligneuse : j'ai en outre trouvé dans sa masse des impressions de feuilles assez semblables à celles d'un saule. Les nombreux fragmens d'une,roche am-yg-

On comprend sous le nom 'de bois bituminise's , des bois ( troncs , branches , etc. ) qui ont été charriés et entassés par les eaux sur la surface des continens , ou sur le fond. d'anciens lacs , qui s'y sont bituminisés , et ont plus ou moins perdu leur texture ligneuse. Ils forment des couches qui ont souvent plusieurs milliers de mètres d'étendue en longueur et en largeur, et dont l'épaisseur va quelquefois à 20 et 3o mètres. Ces couches appartiennent aux terrains de transport , et je ne sais si elles ont encore été trouvées recouvertes par des roches solides, (à l'exceptiOn des ba-

daloïde pesante, que je voyais autour de la montagne, m'engagèrent à monter à la cime pour voir si je n'en trouverais pas quelque ro-

saltes ). Les bois qui les composent , ont subi diverses alté-

portant une forêt de charmes, qui recouvrait cette cime , ne me laissa rien apercevoir. Outre les fragmens amygdaloïdes, on trouve encore au bas de la montagne un grand nombre de blocs d'un griinstein à petits grains , extrêmement semblable à celui du Mont-Meisner (1), excepté qu'il ne présente pas comme lui une structure porphyrique : cependant on y voit

1.. Si le bois a sensiblement conservé sa formé et sa texture ligneuse, on lui laisse le nom de bois biteminisé (bituminceses holz , en allemand, et bitunzen-spissaxylon

cher en place. Mais l'épaisse couche de terreau;

rations et transmutations ; ce qui a fait distinguer différentes sortes de ces combustibles fossiles , suivant le degré de bituminisation et de consistance qui a été la suite du changement d'état.;

.-vulgare, d'après la langue méthodique de Werner (i)). )Jans cet état il est d'un brun plus ou moins foncé , selon qu'il est plus ou moins imprégné de bitume ; il est assez solide ; sa cassure transversale a quelquefois un peu d'éclat, et approche de la concoïde 3 il se délite en esquilles , et est léger.

20. Mais le plus souvent la texture ligneuse a disparu : les diverses parties des arbres ( troncs , branches , etc. ) ont

(i) Voyez à la fin de cette Notice une observation sur ce-

gruestei.

Dnns cette langue, le nom méthodique se compose de celui du genre , de.celui de Ppspèce , et de celui de sous-espèce.

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