Journal des Mines (1804-05, volume 18)
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ÀxALYSE
sionné par l'ammoniaque à un essai, dans l'intention de me bien assurer de ce fait ». cc Vingt-quatrième essai. Le précipité fut de nouveau dissous dans l'acide muriatique , et l'oxyde de fer en fut séparé par du sulfure de potasse saturé et pur : on filtra, et l'on ajouta à la liqueur du carbonate de potasse pur : il ne fit pas le moindre précipité terreux ». Vingt-cinquième essai. Pour essayer si le cc minéral ne contenaitpas d'autre substance métallique que le fer, on en prit un peu que l'on mit dans de l'acide sulfurique pur, et étendu de quatre fois son poids d'eau. On fit évaporer la dissolution et cristalliser. Tout se déposa en petits cristaux rhomboïdaux d'un beau vert; i1 se forma aussi quelques petits cristaux de sulfate de chaux ; il ne se sépara que peu de fer à un grand état d'oxydation cc Ce résultat fit voir non-seulement qu'il n'y avait point , dans le minéral , d'autre substance métallique que l'oxyde de fer , mais encore il confirma ce qui avait été indiqué par les second et douzième essais, savoir, que le fer
n'était dans le minéral qu'à un faible degré
- d'oxydation : ce qui devait être d'après la théorie; car l'oxyde parfait ne se combine pas avec l'acide carbonique ». cc Afin de savoir si le grillage serait suffisant
pour dégager l'acide carbonique, on fit l'essai suivant ),. Vingt-sixième essai. Cent grains de la partie
bien cristallisée du minéral , furent mis dans un creuset, et rougis fortement pendant une.
demi-heure. Le morceau devint très-tendre ; il se réduisit très-aisément en poudre, et était
1:111N CARBONATE DE FER CRISTALLIS.
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d'un brun rouge tirant au vert : les cristaux étaient devenus entièrement opaques ; dans
quelques endroits la masse était d'un gris d'acier ;' dans quelques autres, elle était brunâtre - et brillante comme du mica. La perte en poids s'éleva à 3o grains. La masse réduite en cinq O u six morceaux fut essayée au barreau aimanté,
et presque tout fut attiré. Je ne sais ce qui me porta à examiner si ces morceaux ne posséderaient pas eux-mêmes la vertu magnétique : je suspendis une aiguille très-fine à un fil de soie fort.délié , et je vis, à mon grand étonnement, qu'elle était réellement attirée à une distance de quelques lignes. De la limaille de fer que je présentai aux morceaux grillés fut également attirée , et mit hors dé doute leur vertu magnétique. Ce résultat me parut d'autant plus extraordinaire, et il le paraîtra à tout le monde, que le grillage détruit, ainsi que l'on sait , la
force magnétique, et qiie la chaleur cc Le minerai grillé et non pulvérisé, mis dans l'acide muriatique , et ensuite sur le feu, fut dissous sans effervescence , et. la liqueur prit e couleur jaune rougeâtre ». cc Pour voir si en grillant le minéral réduit en poudre, on ne pourrait pas en chasser entièrement l'acide carbonique ( ce qui n'était encore qu'imparfaitement arrivé, car outre les 36 grains, de cet acide, l'eau de composition devait encore se dégager ) , je fis l'essai suivant». Vingt-septième essai. Cent grains dà minerai pulvérisé , furent mis dans un petit verre allongé, qu'on plaça dans un creuset rempli de sable, et qu'on fit rougir à une chaleur rouge _
clair pendant un quart-d'heure. Au bout de