Journal des Mines (1804-05, volume 18)
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CONSTRUCTION ET ISSAGZ
Voilà des faits qui peuvent faire connaître la différence des principales méthodes usitées jusqu'à présent; c'est à chacun à choisir celle qu'il croira la moins défectueuse. Pour moi il y a long-tems que je me suis déterminé pour celle de M. Roi, comme la plus conforme à des hauteurs bien connues d'ailleurs, telles que celles
que j'ai rapportées ci - dessus sous les n". 5, 6 et 7.
etc.
D'UN BAROMÉTRE PORTATIF
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mêmes in strumens (pourvu qu'ils soient bons),
et calculé selon la même méthode, donnerait avec assez de précision, sinon la hauteur absolue , du moins la hauteur relative de ces
montagnes les unes à l'égard des autres, ce qui serait beaucoup pour la géologie : tel a été le but des hauteurs rapportées à la fin de ce Mémoire.
Je me suis bien aperçu très-souvent, dans les calculs, que le 10 degré serait peut-être
Réunion et application de toutes les corrections
que le 1 ce 15"e de M. Roi ; mais je me contente de l'indiquer à l'examen et à la pratique des savans, sans prétendre l'ériger en règle générale.
S. 23. Je prendrai pour exemple une montagne mesurée une fois par M. de Saussure, deux
core assez connues d'ailleurs , pour qu'elles
domine sur Nion.
plus propre pour le point fixe sans correction,
On pourrait peut-être me dire que les grandes hauteurs que j'ai calculées, ne sont pas en-
puissent faire règle de préférence entre les différentes méthodes ; et d'autant moins que ceux qui les ont mesurées autrement que par le baromètre disent, tous, -y avoir apporté les précautions les plus scrupuleuses, quoique cependant ils ne s'accordent pas entre eux. C'est là un des grands obstacles au progrès des sciences, que ces variantes dans la pratique qui refuse une exactitude uniforme aux soins' les plus exacts des savans ; mais si on ne peut
pas encore avoir une entière certitude de la hauteur absolue des grandes montagnes du moins on peut déjà la connaître à quelques toises près ; et quelques toises de plus ou de moins sur une hauteur de i5oo ou de 2000 toises , sont peu de chose. D'ailleurs un nivellement d'une ou de plusieurs chaînes de montagnes pris avec les
à faire sur les observations barométriques pour trouver la hauteur d'une montagne. fois par M. Deluc , et que j'ai mesurée aussi trois fois, c'est la Dole, montagne du Jura qui Du 22 aollt 1782. Observations immédiates (1). Ther. Réas.
Baromètres.
ANion, sm. le
borildnlac. 1"
'II,.
.
Au sommet
la Dole. .
dei1 ri.
3.
s. 23
3
Degré moyen acs th
,30,. 5d. 7._
17d. .
3."-Phisqueudq-5.
Les baromètres descendirent de 8112 de ligne oP",o555 entre les deux observations. On doit ajouter cette variation à la seconde observation ou la retrancher de la première. En faisant cette (s) Observations immédiates ce sont les observations telles qu'on les trouve aux deux stations , et sur lesquelles On n'a point encore fait de correction,
il