Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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niveau tel que l'eau puisse s'écouler du pied de la roue au buddle. A raison de 20 tours par minute, la vitesse à la circonférence est de 2"1,1 8 par seconde.
La transmission est ingénieuse ; indépendamment de la transformation de mouvement, il y avait à tenir compte de la différence dé niveau entre l'arbre de la roue et le manche du râteau, et il importait de pouvoir régler la course avec une grande précision. Une charpente en forme de chevalement soutient une tige en fer faisant pendule et à laquelle s'articulent, d'un
côté la bielle de la roue, de l'autre et plus près du sol le manche du râteau. L'extrémité du manche décrit ainsi un arc de cercle de grand rayon, ce qui répond pratiquement au mouvement rectiligne alternatif du chariot. Entre les points d'attache de la bielle et du manche deux guides horizontaux maintiennent les oscillations du pendule dans le plan vertical de l'ensemble du mécanisme. On a disposé des diverses longueurs de manière que la course du râteau
soit de 5' 9" = Il est évident que la force motrice d'un buddle pourra être empruntée, soit à une grande roue, soit à une machine à vapeur selon la convenance de l'atelier ; mais on peut remarquer que la quantité d'eau claire nécessaire au lavage sur le plan incliné suffira, avec une chute de 2 mètres, pour conduire le râteau. Pendant la marche du râteau les bords des Marche. deux râbles extrêmes affleurent les côtés du plan incliné.
Les queues des râbles sont espacées de 5" = 0-,076; il y en a 21 ; en sorte que la distance comprise entre les axes
des queues latérales est de 20 X 5" = 5'. D'autre part, l'obliquité des râbles est réglée par cette condition que la plaque longue de 14" étant projetée sur une parallèle à la tête du plan y donne une droite longue de 6" seulement. En sorte qu'en ajoutant aux 5 pieds les deux demi-projec-
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DES MINERAIS DE PLOMB.
PRÉPARATION MÉCANIQUE
tions de 5" des râbles latéraux, on a bien les 5' 6" indiqués pour largeur du plan incliné. Quelques conséquences doivent être signalées comme se déduisant des chiffres précédents. Si l'on supprime toutes les dents paires, les 11 dents restantes embrassent à la montée toute la surface du plan ;
les dents paires peuvent être considérées comme introduites pour plus de sûreté, afin qu'aucun grain n'échappe I. l'action du râble. Si l'on trace sur le plan incliné une ligne de pente partant de l'extrémité gauche (c'est-à-dire inférieure) d'un râble, cette droite passera au milieu du râble voisin de gauche et à l'extrémité supérieure du râble suivant.
L'angle que fait la direction des râbles avec l'inclinaison du plan est donné par la formule w = arc sin tire w
6;
on
25. 25'.
Les figures 4 et 5 représensent le chariot à la montée ; les galets du releveur portent sur la partie rectiligne de la voie; les râbles fonctionnent; le levier coudé n'est pas en, prise.
Dès que la course ascendante s'achève, c'est-à-dire au moment où les bords supérieurs des râbles vont toucher le déversoir de tête, les deux galets remontent de 2" sur les bandes recourbées, le releveur soulève les 21 râbles; les leviers coudés tombent en prise parce que leur grand bras agit par son poids. La figure 6 indique la position du releveur pendant la descente. A la fin de la course descendante les bords inférieurs des
râbles dépassent d'environ 6" la base du plan ; à cet instant le chariot tout entier est soulevé par la rencontre de la partie courbe des rails ; en même temps le choc des queues des leviers coudés contre les têtes des leviers rectilignes a fait échapper le releveur aux arrêts qui le supportaient. Cette pièce, sollicitée par son poids et pan celui des râbles, descend entre ses guides, et dès que les galets attei-