Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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CFILMINS DE FER DE L'AUTRICHÈ.
CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
surface trop limitée, et les différences de niveau ajoutent encore à la difficulté des communications. La ligne de Trieste longe d'abord , jusqu'à la première station de Meidling, le front des anciennes fortifications de Vienne, lesquelles sont détruites sur plusieurs points, et doivent disparaître sur tous les autres. Meidling est encore une station appartenant à la ville de Vienne ; tous les trains s'y arrêtent. La ligne à quatre voies entre la gare principale et cette première station, et elle conserve ces quatre voies sous la balle de la gare principale. Il serait à souhaiter qu'on pût élargir cette balle et y introduire une cinquième voie; mais la situation en remblai de la gare, bordée par une route d'un côté et par des établissements industriels de l'autre, obstacles qu'on ne saurait déplacer, rend cette extension latérale à peu près impossible, quelque facilité qu'elle pût donner d'ailleurs à l'exploitation. Le tronçon compris entre Vienne et Meidling est une extension de la gare de tête sur 4 kilomètres environ de longueur. La gare des marchandises se truuve comprise dans cet intervalle.
directions, et que l'on envoie même, dit-on, jusque dans l'Égypte et dans l'Inde. Là, le chemin s'est rapproché des
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La ligne continue dans la même direction et passe à lletzendorf, station voisine du parc de Schoenbrunn et du village de Hietzing, où l'on trouve les premières maisons de campagne mises l'été à la disposition de la population viennoise. Le parc de Schambrunn est compris entre deux lignes de chemins de fer : d'un côté, le chemin de l'Impératrice Élisabeth, de Vienne à Salzbourg, qui passe devant le château en remontant la vallée de la Vienne; de l'autre, le chemin de Trieste, qui suit d'abord une direction à peu près parallèle. Les deux voies sont réunies l'une à l'autre par un chemin qui se développe au delà d'Hetzendorf et complète le chemin de Ceinture, en mettant en communication les quatre grandes gares de la capitale. Le chemin de fer traverse la petite station d'Atzgersdorf, puis la station plus importante de Liesing, lieu de grande
fabrication pour la bière, qu'on expédie dans toutes les
coteaux ; un demi-mille plus loin, à illodling, il est dominé à droite par des hauteurs couvertes de bois, propriétés du prince de Lichtenstein, et où les sommets sont occupés par quelques ruines les unes vraies et les autres empiéte-
ment fausses Un petit temple grec, bâti sur le point culminant des environs, a été élevé par le prince à la mémoire des soldats tués en 1809 à Aspern et à Wagram. Une petite rivière sort de la montagne en cet endroit par la vallée de
la Brai, vallée très-étroite dans la partie la plus voisine de la plaine ; du côté opposé, on voit le château et le parc de Laxenbourg, qu'un embranchement de 4 kilomètres va rejoindre. Modling est une station importante de la ligne de Vienne à Trieste; elle n'est cepeAdant encore éloignée de la tête de ligne que de i 5 kilomètres. De ses environs on voit distinctement, par le beau temps, les hauteurs qui dominent à Vienne la rive droite du Danube, et la flèche de Saint-Étienne. Au delà, le chemin de fer reste au pied des coteaux, passe Guntramsdorf, à Gumpoldskirchen et à Pfaffsuitten, do-
minant une plaine couverte de villages, et aux pieds de coteaux dont les revers, exposés à l'orient, sont cultivés en vigne. La ligne perce par un petit souterrain un contrefort peu élevé et encore moins long, obstacle qu'on aurait
pu éviter bien facilement si l'on avait dévié la ligne de quelques mètres seulement vers la gauche; mais on a tenu, paraît-il, à donner aux promeneurs de Vienne un tunnel à peu de distance de leur ville, pour qu'ils eussent dans leurs courses des dimanches toutes les émotions d'un voyage en chemin de fer. Le chemin arrive ainsi à la ville de Baden, localité connue depuis l'époque romaine par ses eaux ther-
males; elle est située au pied des coteaux sur la rivière Schwechat. Cette rivière vient du coeur de la montagne, passe à Alland, reçoit un peu plus bas l'affluent qui descend