Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
schlag le rail perd 224 mètres de hauteur sur une longueur horizontale de moins de ii kilomètres 1/2. C'est la montée qui présente les plus grandes difficultés
moins difficile? Nous l'ignorons, et leur choix est critiqué aujourd'hui. A Klamm, le chemin sépare de la montagne un pic sur lequel se trouvent les ruines d'un vieux château. A partir de Klamm, le tracé conserve des rampes généralement variables de 22 à 25; niais le plan montre des courbes et des contre-courbes de 190 mètres de rayon se succédant sans être autrement interrompues que par de petits alignements droits. Un long souterrain, éclairé en son milieu par des fenêtres latérales qui s'ouvrent sur le précipice, amène le chemin à Breitenstein ; puis le tracé, devenant encore plus
de tracé ; en plan le chemin suit, jusqu'à Payerbach, la rive gauche de la rivière Schwarzau , qui, descendant de Reichenau, va se jeter dans la Leytha; sur ces 7. premiers kilomètres, les pentes sont encore relativement modérées, les courbes peu prononcées, et nous avons dit que Payerbach
était accessible aux trains de banlieue venant de Vienne. A partir de Payerbach jusqu'à Semmering, le tracé s'accentue et se tourmente davantage. Un grand viaduc lui fait franchir la vallée de Schwarza.0 ; viaduc courbe, en rampe de 10. A la sortie du viaduc, le chemin revient presque parallèlement à sa direction première, et gravit par une rampe qui atteint 25 millièmes, le versant de rive droite de la rivière. Il double ainsi la pointe d'Eichberg, où il se
retrouve à peu'près vis-à-vis de son point de epart à Gloggnitz, mais déjà plus élevé de 1110 mètres environ. De
la station de Gloggnitz à celle d'Eichberg ïl y a 15 kilomètres par le chemin de fer, tandis que d'Eichberg à la portion de ligne comprise entre Gloggnitz et Payerbach, la distance, à vol d'oiseau, ne dépasse pas 1.200 mètres. Les chemins de montagne, et notamment le Semmering, présentent de ces surprises qui intéressent toujours le voyageur, A Eichberg, le chemin, parvenu au bout du contre-fort situé en face de Gloggnitz, se replie sur lui-même pour en suivre la face opposée. La rampe, fractionnée jusqu'alors,
demeure sur 3 kilomètres 1/2 égale à 25 millièmes; elle
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sinueux, le fait pénétrer dans les fonds de deux gorges successives, lui fait doubler le contre-fort qui sépare ces gorges, et amène enfin le rail dans la station de Semmering, où finit la montée.
Sur ces 28 kilomètres on rencontre A stations, sans compter les deux extrêmes, Io grands viaducs et 12 tunnels, dcnt le plus grand a i kilomètre de longueur. Les courbes, cle 190 métres de rayon, sont au nombre de 26; la plus longue a un développement de 639 mètres. Enfin, la rampe atteint 25 millimètres, si même, comme on l'as-
sure, elle n'atteint pas en réalité 28 millimètres, entre Payerbach et Klamm, par suite d'une erreur de nivellement.,
Le tunnel de faîte a 1.7.00 mètres de longueur; il est établi moitié en rampe,.moitié en pente, sous des inclinaisons égales de 5 à 4 millimètres. Au milieu du tunnel, le
chemin passe d'Autriche en Styrie. En cet endroit il est rapproché de la route, qui gravit le col au moyen d'un lacet, et qu'il retrouve et suit dans la descnte. Une haute
aboutit à la station de Klamm. Dans cette portion du trajet, le chemin est ramené à dominer la vallée qui mène directement au col du Semmering, et qui suit la route de Vienne à Trieste. Pourquoi les auteurs du tracé ont-ils adopté ce versant au lieu de rapprocher le chemin de fer de la route,
montagne, le Sonnewenstein, domine. le col. La descente sur la Styrie est beaucoup plus directe que la montée; les
où l'on aurait pu vraisemblablement trouver un tracé
coteau, domine la vallée d'un ruisseau affluent de la Miirz,
pentes y sont aussi un peu moins roides. Une station, Spital, s'y rencontre à moitié de la hauteur. Dans cette partie, le chemin, qui trouve à se développer à 11.mc de