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Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)

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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.

CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.

on trouve la vallée de la Mur, qui descend par Leoben du district de Salzbourg. La Mur éprcuve à Brück un changement de direction presqu'à angle droit sur sa direction primitive et sur celle de son affluent la Miirz. Elle passe ainsi à Gratz, la capitale de la Styrie. En cette ville se détache un peft, embi anchement, à droite, exploité par une compagnie particulière, et aboutissant aux mines de charbon de Koflach. Entre Gratz et Brück , le chemin de fer traverse la Mur et passe sur sa rive droite, le long de la-

un peu plus loin du défilé étroit où nous venons de le voir engagé. Il gagne la vallée de Laybach, touche cette ville, et laissant la Save à droite, remonte le cours de son affluent, la Laybach. Il traverse des fonds marécageux sur lesquels il a été assez difficile d'asseoir définitivement la voie, tra-

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quelle il se développe jusqu'à la station d'arenhausen. Là se termine la seconde partie du tronçon, longue de 96 kilomètres. La troisième partie, d'Ehrenhausen à Saint-Georgen, sur une longueur de 79 kilomètres, comprend la traversée du

faîte qui s'étend entre la Mur et la Drave, la traversée la Drave à Marbourg, puis la sortie du bassin de cette rivière; elle comprend de plus les stations de bifurcation où se déiachent, à droite, la ligne de Karinthie, remontant de Marbourg par Klagenfurt et Villach la vallée de la Drave; à gauche, la ligne de Hongrie, qui s'étend de 'Pragerhof vers Pettau , Kanischa , la rive S.-E. du lac Balaton , Stuhlweissenburg, jusqu'à la rive droite du Danube, à UjSzeny d'un côté, à Ofen de l'autre. La quatrième partie, de Saint-Georgen à Franzdorf, appartient, au bassin de la Save; elle a 1 21 kilomètres de longueur ; sur ce parcours, 38 kilomètres font aboutir, par la vallée du Sann, le tracé sur la rive gauche de la Save à Steinbrück, d'où se dé:ache à droite la ligne de Croatie, vers .Agram et Sziszek. Entre Steinbrack et Littay, le chemin de fer remonte la vallée très-étroite de la Save, et passe

aux stations de Hrastnigg, Tritail , Sagor, Sava. Le tracé éprouve dans ce pas: age des courbes extrêmement multipliées et de petits rayons pour suivre toutes les sinuosités de la rivière, qui est resserrée entre deux murailles de rochers. Au delà de Littay, le chemin coupe la Save, et sort

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verse la rivière sur un pont américain en charpente, et vient à Franzdorf buter contre le massif du Karst, où nous le suivrons tout à l'heure dans le quatrième tronçon. A Mürzuschlag, le rail est à la cote 665; le tracé s'abaisse d'une manière continue jusqu'à Steinbrtick , sur la Save, où il est à la cote 189,85; de là à Franzdorf il se relève et atteint, au bout du troisième tronçon, la cote de 351,o5. Les pentes et rampes sont très-limitées : le maximum atteint au plus 8 millimètres, et cela sur de très-faibles longueurs. La difficulté de l'exploitation dans ce tronçon ne vient pas des inclinaisons, mais seulement des courbes, qui sont extrêmement roides et multipliées, et qui exigent l'emploi de locomotives spéciales.

La constitution géologique du pays traversé par le troisième tronçon est extrêmement variée ; à IVIürzuschlag, on est à peu près à la limite du terrain primitif, qui forme le noyau central du massif des Alpes, et des terrains paléozoïques. Jusqu'au delà de Brück, le tracé demeure sur les terrains primitifs. Il traverse le terrain paléozoïque avant d'arriver à Gratz ; puis il entre dans la formation tertiaire; mais il est à noter que l'embranchement de Kofiach aboutit sur le revers oriental des Alpes à une masse crétacée isolée. A Marbou. rg, le tracé sépare à peu près le terrain primitif,

d'un côté, du terrain tertiaire et du terrain jurassique de l'autre ; sur les bords de la Save, il entre dans les formations houillères que l'on trouve en plusienrs points dans les masses jurassiques soulevées par les Alpes; enfin le Karst

n'est qu'une masse crétacée, bornée au nord par les terrains jurassiques, et recouverte çà et là par des bandes peu Tom'. LX,

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