Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
boucle presque fermée. Ce détour a une longueur de près. de 4 kilomètres, et porte à 14 kilomètres 1/2 la distance entre Steinach et le faîte. L'allongement ainsi obtenu réduit à 25 la pente maximum, et permet même de l'adoucir
&ms le tunnel de Saint-Jodocus, où elle est de 17 1/2, et dans la, station de Gries Au-dessus de Gries, le SillBach traverse un petit lac, le Brenner-seee tout voisin du faîte.
Le chemin de fer traverse le faîte sans tunnel, et la station de Brenner, à la cote de 1,367, se trouve placée sur un petit remblai entre la source du Sill-Bach, à gauche, et la source de l'Eisack, à droite; ces deux coins: d'eau coulent ainsi parallèlement l'un à l'autre, à une distance de 7oo me, tees, l'un vers le nord, l'autre vers le midi, et parcourent chacun sur une petite longueur une région horizontale et peur ainsi .dire indifférente, qui sépare le bassin de kdria, tique, du bassin de la mer Noire. Cette topographie du faîte distingue le Brenner de bauS les autres passages des Alpes. Si l'on jette les yeux sue les
profils en long des divers passages, par exemple sur les figures données par M. E. Flachat dans ses études sur la traversée des Alpes (1), et notamment sur la figure comparative de la page 29, °repent voir que pour les deux passages du Lückmannier, pour le Bernardino, le Splügen, le Saint-Go, thard et le Simplon, le profil en long présente, sur les deux faces de la montagne, k des hauteurs qui varient de 1 100 à
7oo mètres, une brisure dans le plan vertical, et que cette brisure fait succéder aux inclinaisons relativement faibles des parties inférieures des tracés, des déclivités doubles ou triples suivant les passages ; les hauteurs des cols à franchir varient d'ailleurs de 1 900 à 2 400 mètres; pour opérer ces passages dans les limites de rampes usuelles, il faut abandonner les tracés à ciel ouvert et percer la mon(*) Étude du passage par le Simplon. Pages 22 à 29 (186o).
CHEMINS DE EE:1 DE L'AUTRICHE.
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tape_ par un tunnel de plusieurs kilomètres. La même disposition se présente au: mont Cenis, où, malgré des, pentes qui parfois atteignent 35, le tunnel de faîte aura 12 kilomètres de long, dont moitié en rampe de; 2 Au. Brenner mé, au contraire, *la cote la plus élevée n'atteint pas r 4no le faîte en remblai, avec des pentes tres, et le tracé passe qui n'excèdent nulle part 25. On voit qu'en ce point du faîte, des Alpes, manque cette montée additionnelle qu'on rencontre vers les points élevés du Splug,en, da Saint-Gothard ou du Simplon.. La descente du Brenner, jusqu'à Botzene se décompose en deux parties : l'une, qui s'étend du faîte à. Brixen, sous
- l'autre de Brixen à Botzen,
des pentes qui atteignent sous une pente limitée à 15. Dans la première da ces parties, le tracé, pour suivre la déclivité du fond de la vallée da rEisack,, doit, connue sur le revers septentrionale gagner de la longueur dans une vallée affluente. Il s'engage k droite, dans la vallée du Pilersch-Thal, qu'il remonte sur une longueur de 7 000 mètres; là il fait moitié en tunnel, moitié à ciel ouvert, un circuit de 285 mètres de rayon, qui le ramène: à un niveau plus bas, sur le même versant, où il se développe parallèlement à sa direction primitive. A Gossensass , il rentre dans la vallée de l'Eisack, après avoir perdu 25-2, mètres de hauteur sur une longueur de ii kilomètres comptés à partir de la station de Schelleberg, où sa déviation commence. La distance de ces deux points à vol d'oiseau est à peine d'un kilomètre. L'Eisack, que le tracé retrouve, est devenu une rivière d'une certaine importance ; un peu au-dessous de Sterzing, cette rivière reçoit encore sur sa droite un affluent d'un volume égal au sien, le Mareiter-Bach. Les deux rivières, avant de se réunir, traversent une large plaine marécageuse Sur la rive gauéhe, l'Eisa,ck reçoit, un peu au-dessus, un autre affluent, le Plitscher-Bach. Une pointe rocheuse', sur laquelle est établi le château de Sprechenstein, resserra à
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