Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
CHEMINS DE FER DE L AUTRICHE.
gauche la vallée de l'Eisack à la hauteur du confluent avec le Mareiter-Bach, et forme comme la digue de retenue qui maintient sous l'eau les marais de Sterzing. Ln étranglement plus net encore maintient, à 5 kilomètres plus bas, près de la station de Freienfelél, la vallée de l'Eisack à l'état de marécage. Le tracé qui, à Gossensass, était passé sur la rive gauche de l'Eisack, repasse sur la rive droite un peu au-dessus
Il passe à la station de Klausen (*) , où la rivière est dominée par un monticule au sommet duquel se trouve placé le couvent de Seben ; puis à la station de Weidbruck, dominée
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.de Freienfeld, et reste sur cette rive sur un parcours de 27 kilomètres jusqu'au delà de Brixen. Sur cet intervalle,
il suit les détours de la rivière, et la serre d'assez près pour la déplacer même en plusieurs points. Les environs de Brixen forment un point des plus importants de tout le passage. C'est à Brixen que l'Eisack reçoit à gauche un affluent, le Rienz-Bach, dont la vallée, se prolongeant au loin dans la montagne, va s'adosser à la vallée de la Drave. Ces deux vallées sont en prolongement l'une de l'autre, et le col qui les sépare est assez déprimé pour qu'on ait pu donner à leur ensemble un même nom, celui de Puster-Thal. C'est le tracé indiqué pour le prolongement vers le Tyrol de la ligne de Karinthie. Le massif qui sépare le Rienz de l'Eisack, a, un peu en amont du confluent des deux rivières, une dépression qui permettra d'amener directement, sans suivre le cours d'eau, le tracé du chemin de fer de la vallée du Rienz à la ligne descendant du Brenner La forteresse appelée Franzensfeste barre entièrement la vallée de l'Eisack , dont le cours est en cet endroit très-encaissé entre deux escarpements de Go mètres environ de hauteur, au haut desquels le chemin de fer et la route ont été maintenus. A Brixen, la vallée s'ouvre de nouveau, et la station a été reportée au pied des coteaux. C'est là, comme nous l'avons dit, que la pente générale se réduit de 22 1/2
à15.
La vallée, un instant rélargie à Brixen, se resserrant plus bas, le tracé traverse la rivière pour en suivre la rive gauche.
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par le vieux château de Trostburg qu'a habité le célèbre Minnesinger, Walther von der Vogelweide; un peu plus loin, il repasse sur la rive droite de l'Eisack, pour en suivre strictement le bord; à Atzwang, il repasse sur la rive gauche, et
s'y maintient, toujours à l'étroit, jusqu'à près de Botzen. La ville de Botzen est bâtie dans un élargissement de la vallée ; le tracé y arrive sans difficulté, et une courbe de 58o mètres de rayon l'amène en prolongement du rail déjà posé qui réunit Botzen à Vérone. Le chemin d'Innsprück à Botzen a en tout une longueur de 126 kilomètres que l'on peut décomposer ainsi : i° Montée: d'Innsprfick à la station de Brenner, sur une longueur de pour passer de la cote de. . E celle de Rampe moyenne Rampe maximum
kilom.
36,E .
573',94 1.367'05 25"",o
2° Descente. - Première partie: de Brenner à Blixen, sur une longueur de pour passer de la cote de
E celle de Pente moyenne Pente maximum
50,8
1557'03 568.o5 15""`,7 22""",5
Deuxième partie: de Brixen à Botzen, sur une longueur de 38,7 568",o3 pour passer de la cote de. . 262',20 à celle de Pente moyenne Pente maximum
Sur la longueur totale de 126 kilomètres, on l'encontre (*) Ce nom, comme le nom italien de Chiusa qui y correspond, indique les points où antrefois les défilés des montagnes étalon fermés par un péage.