Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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'CHEMINS :DE TER DE L' AU TRICHE.
cilEmiNs DE 'FER 'DE '.1.:KOTRICIII.
,de ce côté #que les richesses du pays pourraientitrouver le plus 'facilement à S'échanger. Du côté de l'occident, la mer la plus voisine est l'Adriatique, et l'affluent 'du Danube, la. Save, s'en rapproche !beaucoup :eux 'environs des golfes de Fiume et de Trieste. Un contrefort runique sépare les deux bassins. 'Le réseau, des ,cheminseutrichiens commence à compléter !naturelles de la lioncette insuffisance des coin grie avec le reste de l'Europe Troischeminsde 'fer 'Partent de 'Vienne pour s'enfoncer dans le pays-; l'un, la ligne ,du sud-est, prelonge sur la rive gauche du iDarmhe un petit .embranchement :détaché de la ligne du nord; ,elle a une longueur de 702 kilomètres à partir de Vienne jusqu'à BaSiach, sur la rive gauche du Danube, :au point ion se terMinent les :montagnes des .Carpathes, en face des coteaux de la Servie, et où commence la région des rapides. 'Cette ligne pénètre EH Hongrieen perçant le contre-fort de Pressbourg ; elle suit la rive gauche du Danube en coupant les rivières du Waag et ',,de l'Eipel,. et enfin vient rebrousser -dans la 'gare de Pesth:; de .1à -.elle ,se dirige, en ligne , droite vers -Czegled à travers la plaine ,qui sépare :le 'Danube de
par eau pour prendre un transport par terre. Cette ligne,
- longue de 159 kilomètres, ',appartient à la société ,autrichienne:des chemins de l'État. Elle se trouve prolongée par
- un chemin ide fer appartenant à la compagnie du Sud; te
!chemin va rejoindre à Stuhlweissenburg la ligne de Inde .dont 'nous -aurons à parler tout à l'heure, et établit :une communication peu directe entre Vienne et la rive droite
la Theiss, gagne 'au delà de Czegled la rive droite de 'Theiss, et traverse cette rivière à Szegedin, au-dessous du confluent - du Maros ;:puis passe près de la ville fortifiée .de Temesvar, touCheplus loineà Versehetz,, -011
petitcontrefirt
rattaché aux montagnes du Banat, et enfin descend 'par le soude de Weisskirchen letalus.qui la rarnèneau niveau. 'la rive gauche du Danube. La seconde ligne suitlarive dronte du.Danube.; elle entre en Hongrie à Brack en franchissant la .Leitha, 'passe .à Raab, où elle traverse la rivière de ce nom, et aboutit au Danube, à Uj-Sz6ny, en face de Komorn. C'est là que commencent les accidents de terrain qui forcent un peu plus loin le.Da,nube .à détournersoncours vers lesud ; c'est, aussi le point les grains hongreisquittent généralement les transports
,du,Danube, en face :de Pesth.
La troisième ligne qui rattache Vienne à la Hongrie est la ligne qui se sépare à Neustaclt da chemin de fer C.I.e:Trieste,
et luise .dirige ,vers 0Edenbourg sur le lac de INeusied1; le prolongement de cette ligne se dirige ,en ligne ,droite vers Kanischa, et rejoint la ligne qui part -de Bude. Telles -sont :4es 'trois voies par lesquelles la 'Hongrie ,es miseen 'communication :avec Vienne. La ligne de B u de à Pragerhof, longue de :555 _kilomètres, 'rattache le centre dela 'Hongrie à la ligne de Vienne à Trieste; etcomme cette 'dernière ligne 'coupe la Draveet la. Save, comme les embranchements de Croatie la mettent en.communication directe avec la navigation de ,cette rivière., la Hongrie -possède ,dès à ,présent des ;relations très-faciles, par .l'intermédiaire de Trieste, avec :l'Adriatique ,et la ,Mé.diterranée. -On pense ,à rattacher ,encore ce réseau ;à Fiume par an
petit embranchement qui se détacherait â Saint-Peter de la ligne. principale. A l'autre extrémité de la Hongrie, nous trouvons le réseau de. la Theiss, qui s'embranche à Czegled, ,sur ila ligne 'icle
Tienne à Haziasch, traverse la Theiss à Szolnok, et atteint, en se ramifiant,,AlteArad, Gross-Wardein, dans la plaine, Kaschau. et les .sources de la .Theiss, dans ,les montagnes duinord.-,Cette dernière partie n'est encore qui' en construction, ..et portera à .780 kilomètres environ .1a gueur totale 'de ce réseau. .Pour compléter cette nomenclature des,ohemins de fer de