Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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GÎTES DE FER DE LA NORWÉGE.
GÎTES DE FER DE LA NORWEGE.
les directions à l'intérieur de sa masse, ne démontraient son origine éruptive. Quant à rhypérite, elle ne se rencontre qu'en un seul
4° Filons calcaires. -Enfin les filons calcaires avec cristaux accidentels de pyrite et de quartz, se retrouvent dans la plupart des mines du gisement et spécialement dans celle de Gammle-Morefjaer, où ils présentent un plongement de
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point, au nord des îles Fredsce, où elle est recoupée par des -filons de pegmatite et de porphyre pyroxénique.
2° Filons granitiques. - Ces filons se rencontrent en maints endroits du gisement de Naeskilen. On les voit fréexploitaquemment recouper la roche métallifère dans les
tions, et leurs affleurements sont eu général faciles à suivre filons à la surface du sol. Les granites qui composent ces mais toujours sont tantôt amphiboliques et tantôt micacés, atteignent éléments qui les constituent à grandes parties; les l'on peut exmême quelquefois des dimensions telles que de porploiter séparément le feldspath pour les fabriques est celaine et le quartz pour les verreries. Cette circonstance réalisée notamment pour les filons de pegmatite qui sont dans le voisinage des mines d'Aslak et de likerefjaer. les mi50 Porphyres. -Le porphyre micacé; nommé par de son peu de soneurs sandbaand (ruban de sable) à cause lidité, ne se rencontre que dans la mine d'Aslak, où il est recoupé par le porphyre augitique. Le mica y est distribué argileuse de en grands feuillets irréguliers dans une masse consistance aucune. Les ficouleur foncée et presque sans lons de porphyre ctugitique, ou plutôt de trapp pyroxénique, de Naesont de nombreux représentants dans le gisement constitue, et dont la structure porkilen. La roche qui les observable près du détroit de Lanphyrique est facilement cela des ougenaes, est très-altérable à l'air et a reçu pour vriers le nom de slcifersteen (pierre schisteuse). Ils paraissent grandes éruptions de porphyre noir de
se rattacher aux
Holmestrand et sont franchement postérieurs à toutes les formations précédentes. On les trouve à Aslak, Crocodile, Langenaes, Buo, et surtout à Frantzhohner et au détroit
de Tromce, où l'un d'eux recoupe distinctement un grand fi-
lon de pegmatite.
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1150 à 117° vers le sud.
A ce gisement il faudrait sans doute en rattacher un autre moins important : celui qui se trouve sur les hauts plateaux du Hvideberg (mont Blancl , et qui n'en est séparé que par une éruption de gneiss éruptif (fig. 4). Il se trouve dans les mêmes schistes amphiboliques, entourés de quartzite rouge et de grès. La roche métalWère, principalement composée de magnétite et de grenat, forme des lentilles de peu d'étendue. Elle est recoupée par un puissant filon d'une belle syénite formée d'orthose rouge, d'oligoclase blanc, de labrador gris violacé, d'amphibole noir en grands cristaux, d'un peu de quartz et de mica vert clair, enfin d'apatite et d'orthite. § 2. Gisement de Langsev-Thorij)nstme-Solberg.
Ce gisement forme l'extrémité N. -E. d'une large zone métallifère dont la partie occidentale est encore inexploitée et dont on peut suivre les affleurements, sur une longueur de 8 kilomètres environ, depuis Langsev au N.-E. jusqu'à
Laerestvedt an S.-0., en passant par les mines de Barbo, Langsev-ThorbjOrnsbo, Solberg, Klodeberg, Kjenlid,Hoeiaas, Seldal, Noedebro et Laerestvedt (fig. 3 et G).
Il est caractérisé par l'abondance, la pureté et la facile extraction de ses minerais, qui alimentent les usines de Naes, Fritzoe, Froland, Fossum et Baerum. On peut le diviser en deux groupes distincts I. Groupe de Langsev-Thorbprnsbo. Le premier comprend les mines de Langsev, de Solberg et de Thorbjornsbo et présente un très-bel exemple du repliement complet des roches sédimentaires autour du gisement. Ces roches sont, en commençant par les plus anciennes :