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GÎTES DE FER DE LA NORWÉGE.

GÎTES DE FER DE LA INTORWEGE.

i° Des schistes et du gneiss amphiboliques en grande abondance ; 2° Des quartzites de couleur claire avec cassure écailleuse, en couches isolées, rouges et grises ;

5° Du gneiss gris mélangé intimement à des schistes Ce sont les quartzites qui, à cause de leur couleur claire, se prêtent le mieux à l'observation de l'allure des couches, et qui ont permis de constater d'une manière certaine le repliement des couches ; à l'extrémité du gisement, par exemple, on peut, en se promenant sur l'affleurement de la même couche de quartzite, faire le tour de toute la portion du gisement situé à l'E. du détroit de Langsev. Une circonstance analogue se présente à Solberg. Les roches éruptives de ce gisement sont t° La roche métallifère qui mieux que partout ailleurs, pourra être désignée ici sous le nom de roche à grenats. C'est principalement un mélange de grenat jaune ou légèrement verdâtre (colophonite) , de calcite et d'augite. On

trouve dans la mine de Langsev plusieurs preuves frappantes ,de l'origine éruptive de cette roche : compacte et massive dans le bas de la mine, elle se ramifie vers le haut en un nombre croissant de veines plus eu moins épaisses qui, finissent même par être dispersées irrégulièrement dans les schistes ; en outre, elle affecte une allure plus régulière et plus continue dans les roches amphiboliques que dans les quartzites, comme si elle avait éprouvé une plus grande résistance à son passage à travers ces derniers. Aussi en côtoie-t-elle souvent les couches sans les traverser, et quand elle y pénètre, ce n'est qu'en se divisant en toutes petites veines, comme on peut le constater à la surface des grands rochers qui entourent la mine de Langsev. Quelle que soit

d'ailleurs l'allure qu'elle présente, sa ligne de séparation d'avec les schistes est toujours- distincte et nettement accentuée. Il n'est pas possible d'avoir la moindre incertitude

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à cet égard chaque fois que la roche est dénudée, et nous ne saurions citer un seul exemple d'une transition insensible entre les schistes et la roche métallifère. Les minerais de toutes les parties de ce gisement ont entre eux de grandes analogies et présentent en général un aspect

grenu, provenant de leur mélange intime avec la gangue qui est d'autant plus cristalline que le grenat y est plus abondant. Ils sont différenciés par leur gangue, qui est tantôt l'un, tantôt l'autre des minéraux essentiels de la roche à grenats : calcaire, grenat, pyroxène (cocolithe), ou bien l'une des nombreuses, combinaisons auxquelles leur mélange peut donner lieu. A Thorbjcerrnsbo, ce sont le grenat brun et l'augite qui dominent, ensemble ou séparément, dans les divers filons ; à Solberg, le grenat de différentes couleurs est intimement mélangé au pyroxène (coccolithe)

et au carbonate de chaux. Dans les deux mines,. la melte métallifère, en se faisant jour .à travers les, schistes, a formé

de petits dômes autour desquels les assises sédimentaires sont repliées de manière à constituer de véritables. coupoles.

La proportion de magnétite unie à la gangue est variable comme celle des éléments de cette dernière. On regarde la roche comme un minerai exploitable quand elle renferme 5-o à 4o p. 100 de er mâallique. C'est là seulement que l'on pourrait parler d'une transition insensible entre les minerais et les parties stériles. Mais ces dernières ne sont alors qu'une autre variété de la même roche moins riche en fer, et non des schistes toujours nettement séparés de la roche métallifère. On comprend aussi, que, par suite de ces mêmes circonstances, les filons sont loin d'avoir la même richesse en tous les points de leur profondeur. Plusieurs mines riches à la surface ont dû être rapidement abandonnées, d'autres au contraire n'ont été exploitables qu'en profondeur. Le mélange intime des minerais et de la gangue ne permet d'énoncer aucune règle générale à cet égard.