Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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CITES DE FER DE LA NORWEGE.
le minerai, toujours M'état de magnétite, n'a point de gangue
proprement dite, et se présente, tantôt seul, tantôt avec une roche granitoïde que nous avons désignée sous le nom de Jern-Granitel (granitelle ferrifère)..
Dans le troisième, enfin, représenté par les mines de Lange et Gom, le minerai est un mélange de fer oxydulé et de fer oligiste en relation plus ou moins directe avec une éruption puissante de filons carbonatés. Nous allons étù dier maintenant les caractères distinctifs de ces trois classes et préciser l'époque de leur forMation. A. Premier groupe.. Le premier groupe peut être net,
".f.ES DE FER DE LA NORWEG.E.
fusible, et les minerais qu'elle fournit peuvent être traités au haut fourneau sans addition de fondants. Bien plus, quand le minerai est très-pur, ce sont les parties pauvres des mêmes filons qui lui sont ajoutés en guise de castine, et l'on reproduit ainsi artificiellement la composition normale du gisement.
La constitution lithologique de la roche à grenats était connue depuis longtemps; mais nous croyons- avoir été les premiers à établir d'une manière décisive : qu'elle forme une
roche spéciale nettement séparée des schistes cristallins qu'elle recoupe (Langsev, Thorbjernsbo), et avec lesquels
tement défini comme il suit La roche métallifère apparaît comme roche éruptive au centre d'un système de schistes sédimentaires -azoïques, redressés et repliés circulairement autour d'elle. Elle a pour éléments Constitutifs : le grenat (colophonite, mélanite), le pyroxène (augite et coccolithe), la calcite, le fer oxidule en longues zones, et quelquefois l'épido te. Le tout forme un mélange irrégulier et présente toutes les combinaisons possibles de ces quatre éléments entre eux,
elle neprésen te aucune relation d'origine ou de composition; qu'elle a un caractère franchement éruptif, entièrement comparable à celui des roches trappéennes (Langenaes, Thorb-
quatre a quatre, trois à trois et deux à deux ; on trouve même, comme cas particulier, chacun d'eux isolément. Quand c'est la magnétite qui domine dans le mélange, la
d'une transition insensible entre elle et le gneiss, nom sous lequel on comprenait l'ensemble des schistes cristallins; la seule transition observable est cella des parties riches aux parties pauvres dans le gisement même ; mais, encore une fois, jamais celle de ce dernier aux roches encaissantes.. Quant à la circonstance, que l'on petit regarder comme à peu près normale, du repliement des schistes autour des gisements- métallifères, nous ne pensons pas qu'il: faille y voir une conséquence de l'éruption de ces derniers ; il nous semble plus probable que ces gigantesques plissements dotvent être attribués à une causa plus puissante, extérieure aux points spéciaux où ils se sont produits, et cette cause, nous la trouvons dans l'éruption du gneiss-granite. Sans doute nous voyons dans la plupart des gisements métallifères de ce groupe que les schistes paraissent avoir
roche devient un minerai et le filon un gisement métallifère exploitable. En somme, on voit que la composition de la roche métallifère, quoique très-variable, est essentiellement ba,s-icitbe.,
et l'on peut sa rendre compte des variations de richesse qu'elle présente, en disant que chaque fois que la silice s'est trouvée en quantité suffisante pour en saturer les bases,
il s'est formé du grenat et du pyroxène, tandis que quand elle a fait défaut, l'excès de base ferrugineuse a dû cristalliser à l'état d'oxyde magnétique. Cette roche a pu être fondue, car le mélange qui la constitue, à quelque type qu'il appartienne, est toujours très-
jrnsbo, Langsev, Kjenlid), et qu'on y trouve une foule Cie fragments (avec angles vifS) des roches encaissantes qu'elle recoupe.
Sa ligne de séparation d'avec les roches encaissantes est
partout si distincte et si facile à constater, que nous ne comprenons même pas comment on a jamais pu parler