Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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SONDAGES DE LA METIDIA.
et demie de travail de 20 heures consacrées à l'approfondissement et au tubage du puits; la vitesse moyenne d'exécution par 24 heures effectives de travail a donc été de 2-,555;. les 34 premiers mètres ont été faits avec la tarière et la tarière rubanée ; au delà on a employé presque exclusivement l'instrument à chute libre de M. Clément Purtschet fils, les trépans et la cuiller à soupape. Trois colonnes de tubes partant du sol ont maintenu les terrains. Colonne de om,5o; longueur, 48 mètres. Colonne de om,5o; longueur, 68-,4o. Colonne de Orn,2/; longueur, 1o8-,70. Trois nappes jaillissantes ont été trouvées; le débit total de ces nappes, à m,Io au-dessous du sol dans le grand fossé d'écoulement qui verse les eaux sur la route de Blidah à Coleah, est de 20 litres par seconde à la température de
250.
La première nappe a été trouvée à 54'",2o; elle donnait d'abord seulement 2o litres par minute à la température de 210 et demi ; mais dans la suite des travaux le débit a toujours été en augmentant; il avait atteint 60 litres par minute lorsque la deuxième nappe jaillissante a été rencontrée à. 66m,5o. Le débit primitif de cette nappe était de 15 litres par seconde, il s'est élevé à 15 litres et demi, la température de l'eau étant de 250. Enfin à 1o2",3o a été trouvée la troisième nappe qui a porté le débit total des nappes à 17 litres par seconde, alors que l'écoulement se faisait à o"',6o au-dessous du sol, depuis l'abaissement de l'orifice d'écoulement à I-, 10, c'est-à-dire à quelques centimètres au-dessus du canal d'écoulement ; le débit total des nappes est passé de 1,7 k 90 litres par seconde d'une eau ayant une température de 25°. La pression hydrostatique n'a pu être mesurée exactement, le niveau correspon-
dant est à plus de 5 mètres au-dessus du sol; les expé-
545 riences faites ont montré que la communication des eaux de la deuxième et de la troisième nappe n'abaissait pas le niveau hydrostatique de la deuxième nappe et n'influait pas sur le débit total; on a donc laissé les deux nappes mélanger leurs eaux. La colonne de o',1 a été coupée à 68 mètres, 4o mètres de tubes de 0m,2 1 sont restés avec 68 mètres de tubes de 0m,27 pour servir à la fois de colonnes d'ascension et de colonnes de retenue; on a laissé aussi dans le trou de sonde les tubes de co",5o pour éviter de mettre en communication les nappes jaillissantes avec la nappe absorbante des puits et norias. Pour assurer l'écoulement des 2 nappes, huit fentes de mètre de longueur et de 2 centimètres et demi de largeur ont été faites dans la colonne de 000,21, de GÉOLOGIE.
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lo5 à i o8 mètres, et 6 fentes pareilles dans la colonne de o-,2.7 entre 66",5o et 68 mètres. Aucun autre accident ne s'est produit dans le deuxième sondage que la descente de 2m,So de la colonne de 000,27 dont on avait retiré les presses trop tôt ; cette descente de la colonne avait intercepté en partie l'écoulement de la première nappe. La colonne a été remontée et remise en place en une heure de travail avec les vis tirant sur un rivoir descendu à l'intérieur ; le débit est alors immédiatement revenu à ce qu'il était avant. Pour permettre de distribuer l'eau à volonté sur le sol ou par le canal d'écoulement (dans ce cas seulement le débit est de 20 litres par seconde), le service des mines a fait placer sur la colonne de 00,27 un tube en tôle de même diamètre avec deux tubulures ; chacune de ces tubulures se ferme ou s'ouvre au moyen d'une plaque en tôle garnie de cuir commandée par deux boulons avec écrous qui traversent un collier en fer solidement fixé sur chaque tubulure (fig. II); le tube est fermé à sa partie supérieure par wae plaque percée de trous, ce qui met le sondage à l'abri de toute tentative malveillante. L'analyse faite par M. de Marigny de l'eau de la nappe