Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)

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GÉOLOGIE.

SONDAGES DE LA 211ÉTIDJA.

Outil Saury pour arracher les colonnes de tubes.

Cet outil, représenté fig. 6, Pl. VIII, permet de prendre es colonnes par le pied. Il est formé d'une sorte de compas dont une branche b, seule mobile est écartée au moyen d'une fourche f, suspendue à la glissière, qui embrasse une frette c

dans l'intérieur de laquelle est un coin d, la fourche, la frette et le coin sont traversés par une clavette e qui les rend solidaires ; c'est le mouvement d'ascension ou de descente du coin qui fait ouvrir ou fermer la branche mobile et per-

met ainsi de prendre les colonnes sous le pied du dernier tube ou de faire cesser la prise si l'opération de l'arrachement est reconnue impossible. Coupe-tuyaux Saur y.

Ces divers coupe-tuyaux, au nombre de trois, sont représentés par les fig. 7, 8, 9 et Io, Pl. VIII; ils peuvent servir à couper circulairement ou longitudinalement les tubes, et être employés aussi à l'arrachement des colonnes. La fig. 7 représente un coupe-tuyaux pour tubes de petit diamètre, o, io, 0m,12 ou ci-,15. Une sorte d'oreille renversée, aciérée et tranchante à son extrémité est mobile autour d'un axe logé dans un renflement inférieur des tiges contre lequel l'oreille vient s'appuyer. Quand l'oreille est rabattue, selon qu'on toutne ou qu'on bat, on coupe la tôle suivant des cercles ou suivant des génératrices si l'oreille est élargie, pour s'appuyer sur une étendue assez grande de tôle, l'outil pourra servir à l'arrachement ; mais dans tous les cas l'oreille en prise ne peut jamais céder à une traction directe. Pour descendre ou remonter l'outil, on relève

l'oreille au moyen d'une corde tirant sur une tringle en fer boulonnée à l'extrémité de cette oreille. Pour les diamètres de o'",1 8 à o',55, on a recours à l'outil à deux

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oreilles représenté par la fig. 9, qu'il est inutile de décrire après l'outil précédent; les deux tiges commandant les oreilles sont réunies d'un même côté des grosses tiges, et forment une fourche sur laquelle on peut agir avec la glissière pour faire mordre les oreilles ou pour les relever. C'est un outil du même genre qui est représenté par la fig. g, outil fait avec un des gros trépans du matériel du service des mines. Les oreilles sont commandées par des chaînes en fer fixées à une couronne enfilée sur le trépan, reliée à la glissière par une fourche en fer. Les oreilles, quand on veut arracher les colonnes, sont larges et dentelées sur toute leur surface ; on place en outre dessus des grains d'orge en bon acier fondu.