Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)
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DE LA SERRANIA DE CUENCA ( ESPAGNE ) .
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ESQUISSE GÉOLOGIQUE
à S. 100 E. pour un grand nombre d'îlots de terrain de transition disséminés à la surface de gnement N. 100 0.
direction, si prola partie orientale de la Péninsule. Cette fondément empreinte en particulier dans les assises des d'ailleurs, pointements dévoniens de la Serrania, reparaît accidents poscomme on le verra plus loin, dans quelques
térieurs à leur dépôt, et elle joue, au résumé, un rôle des masses minérales assez important dans la disposition sol de la contrée et dans son oroqui constituent le graphie.
dans la Terrain houiller. Le terrain houiller affleure sud du village vallée du Castillejo, à g kilomètres au du
d'Hina.rejos. Il se montre au jour sur les deux versants mais il pointement dévonien reconnu dans cette localité ; septentrional. n'est réellement développé que sur le versant grisâtres, et de schistes Il se compose de grès grossiers, de la flore noirs, renfermant de nombreuses empreintes des poudu système, on rencontre houillère. A la base sont empruntés dingues dont les éléments assez volumineux alternent avec des couches au terrain de transition, et qui la partie supérieure, peu épaisses de grès terreux. Dans argileuse au contraire, on trouve presque exclusivement terrain carbonides rognons de fer carbonaté lithoïde. Le Le très-riche en combustible. fère du Castillejo n'est pas le haut principal gîte que l'on y rencontre se trouve vers séparées de la formation ; il se compose de plusieurs veines puissance topar des intervalles schisteux, présentant une utile se réduit tale de 4 à 5 mètres, mais dont l'épaisseur d'assez bonne quaà lm. 5o. La houille qu'on en tire est du coke. Il y lité ; elle est grasse et propre à la fabrication du système, quelques a, en outre, dans la partie moyenne rarement om. 3o ; mais le combuspetites couches dépassant généralement tible qui en provient est beaucoup plus sec et celui du giaussi plus chargé de matières étrangères que sement supérieur.
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Au nord de l'îlot de terrain de transition sur lequel ils s'appuient, les affleurements de la formation houillère se montrent au jour, le long du rio Castillejo, sur un espace d'environ 7oo mètres. A leur contact, on observe une dis-. cordance de stratification très-marquée. Tandis que le terrain dévonien, en effet, a ses assises fortement redressées suivant l'orientation N. S., les Couches du terrain houiller sont alignées E. 900 N. à O. 2 0° S., et elles plongent vers le nord magnétique sous des angles variables entre 250 et io° C., l'inclinaison allant en décroissant à mesure qu'on s'avance vers le Nord. Dans cette direction, elles s'enfoncent sous les poudingues du nouveau grès rouge dont les allures concordent avec celles des couches qu'ils recouvrent. Telle est la disposition de la partie du bassin qui repose sur le flanc septentrional du pointement de transition du Castillejo.
Celle du lambeau de terrain houiller qui s'appuie sur le revers opposé, est beaucoup plus tourmentée ; les assises s'y montrent avec une inclinaison très-forte vers le Sud, et la houille y est réduite à deux petites veines qui n'ont pas ensemble plus de om. go d'épaisseur.
La puissance totale de la formation peut être évaluée de 8o à ioo mètres. On a élevé quelques doutes sur l'âge des couches qui renferment le combustible du Castillejo ; on s'est demandé si
elles appartenaient bien à la période carbonifère ou si elles ne faisaient pas plutôt partie d'une formation plus ancienne.
La question, à notre sens, n'aurait point dé être posée, tant l'évidence est grande pour la première solution. En effet, indépendamment de ce que ces couches, en s'appuyant sur les assises fortement relevées du terrain dévonien, montrent une des discordances de stratification les mieux prononcées que l'on puisse voir, il y a un ensemble