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OPÉRATIONS INSALUBRES POUR LES OUVRIERS.

CÉRUSE ET AUTRES DÉRIVÉS DU PLOMB.

opérations- qui se rattachent à la vie des cités, comme l'évacuation des résidus, l'éclairage au gaz, les sépultures, etc. Les uns et les autres peuvent agir de plusieurs

tobre 1,810 Ou plutôt- par les.arretés préfectoraux pris en vertu de ce décret car le principe même de la réglementa-

manières sur la santé publique, tantôt en affectant directement' les ouvriers qui les. accomplissent, tantôt en corrom-

mulé dans cet acte législatif (Note a)., Nous examinerons successivement_ les principales' opérations oik des procédés d'assainissement ont été introduits.

pant l'air, les eaux ou le sol. De là divers points de vue sous lesquels nous avons à examiner les moyens d'assainissement pratiqués en France, soit dans F. ordre.industriel, soit dans l'ordre municipal ° Opérations insalubres, pour les ouvriers-; 9.° Infection de l'atmosphère générale; 50 Infection des atmosphères limitées ; 4° Infection des eaux ; °'11-ifeCti-dit'dii- sol.' ,

I. OPÉRATIONS INSALUBRES POUR LES OUVRIERS.

Les ,proCedéS.,eMployes pour garantir la santé des ouvrierrs) snnti but, aSSnrément, d'être aussi nombreux qu'on dott'leS'OUri-i'aiteï.',I114'émoignent cependant depuis quelques

années, surtout citez les glands industriels, d'une préoccupation _vielb d'améliorations. Les grandes fabriques construiteâ'réceMinenenfiiHent assez souvent d'heureuses dispositiOnSatiliointr:Cfa'VU.ade la salubrité intérieure. Elles font cOntr'aiSta"a.11.re'C 'tés' g-tabliSsements anciens ou de faible Mi,

porariCe doflt lies cOiiktionS hygiéniques laissent plus ou moins à désirer La matière est régie par la décret organique du 15 oc(5) Les inconvénients sont encore aggravés par l'insouciance des oà.i.Vriérs etik±rnè'ilies: En général 'flis.dedaignent d'observer les pré-

celions quipeuverwécarter le danger et, si une discipline sévère ne .14 oblige ,pas à en garder l'habitude, ils ne tardent pas à s'en cfêïSârtir doteléteineut. Dans sien desjimines nous avons vu des

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tion de la salubrité intérieure n'est pas explicitement for-

Céruse et autres dérivés deplomb. L'industrie de le, céruse a reçu de grands perfectionnements, et, à-enyisager les choses dans leur ensemble, on peut dire que- la France est le pays où ce produit est préparé avec- le moins de danger.

Trois fabriques nous paraissent mériter plus particulièrement de fixer l'attention ce sont celles de MM. Théodore Lefebvre et Ce, à Moulin-lez-Lille, de M. Bezançon, à Paris, et de M. Bruzon, à Portillon près Tours. La première, celle de M. Lefebvre, a été trop souvent décrite dans les livres spéciaux pour que nous ayons besoin 'd'en parler avec beaucoup de détails. Bornons-nous à rappeler les points principaux. La méthode de fabrication est le procédé hollandais. Les laines carbonatées, retirées des couches, sont tout d'abord dépouillées de la partie la plus friable et portées ensuite sous des cylindres cannelés qui achèvent de les décaper (Pl. XI, fig. i à 4). Le blanc en écaille qui s'en détache passe entre de nouveaux jeux de cylindres, et tombe à travers un blutoir dans des fosses souterraines où on l'huappareils destinés à protéger les ouvriers et qui étaient ibis- à la vieille ferraille parce que depuis longtemps on négligeait de s'en servir. Il est telle branche d'industrie où la routine et le préjugé maintiennent les ouvriers dans des conditions hygiéniques déplorables, malgré toutes les incitations des patrons. On ne saurait croire ce qu'il a fallu de peine à certains fabricants de coutellerie pour obtenir de leurs ouvriers de repasser assis au lieu d'être couchés, position encore gardée dans,plusieurs districts et qui entraîne une déformation de la poitrine.