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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.

très-importante, si la pratique sanctionne les expériences actuellement en cours, est le traitement des marcs de soude par les liqueurs chlorhydriques. A Dieuze, où l'on Woccupe tout particulièrement de la question, on s'attache à brûler ce gaz, en présence d'une quantité d'air assez faible pour que l'hydrogène seul soit oxydé et que le soufre -se précipite en totalité. C'est une opération très-difficile :à 'mener en grand; aussi les appareils _destinés à la réaliser ne sont-ils

pas encore assez !bien fixés pour qu'il y ait lieu de les décrire.

Fumées plombeuses. - Les usines où l'on fond le plomb

dégagent des fumées qui, par la proportion plus ou moins grande de plomb qu'elles contiennent, peuvent être trèsnuisibles au voisinage. Un des établissements où l'on a ;pris les meilleures précautions pour retenir la totalité du métal, est celui de MM. OEschger, Mesdach Cie, à Biache SaintVaast. Les ateliers sont parcourus souterrainement par -une galerie de "',o de large sur im,75 de haut (Pl. XII, fig. 1), qui reçoit, chemin faisant, les flammes de tous les foyers, et aboutit à une cheminée de 2 mètres de diamètre à la base et 52 mètres de haut. Avant son déboucher, la galerie se renfle en une chambre de condensation, longue 'de 14 mètres,

large de 8 et haute de 2, divisée en quatre compartiments par des cloisons qui forcent les fumées à circuler alternativement de bas en haut et de haut en bas. Le développe-

ment total de cet ouvrage souterrain est de près de 250 mètres. Il condense les vapeurs plombeuses avec une grande puissance, au point qu'a l'époque où l'on traitait annuellement 5.000 tonnes de minerai du Chili, contenant environ moitié de plomb, on retirait de l'appareil Go tonnes de crasses, renfermant 15 tonnes de métal, soit près des deux tiers de 1 p. Ioo du plomb total passé aux fourneaux. C'était un sérieux bénéfice pour l'usine : aussi se propo-

sait-on de doubler le développement, ce qui aurait sans

HUILES MINE MALES.

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doute ipermis c-le retirer encore 6,ou 7 tonnes ,de métal. Mais les nouveaux traités, de :commerce, en 'restreignant ,les

opérations de l'usine, ont fait renoncer :à- ce projet. ,M.-lepan, à Lille, qui fabrique les -tuyaux, de 'plomb sur une -grande échelle, mais qui ,ne 'traite _pas les minerais, a -reconnu cependant l'opportunité d'adapter aux chaudières de fusion un appareil -condensateur. A cet effet, il a ménagé près du massif des chaudièresà,vapeur,'et en communication avec le cendrier, une chambre ,souterraine de 4,mètres, de long,, 5 mètres de large et 1"',5o de haut,' dans

laquelle aboutissent tous les tuyaux d'échappement des hottes qui recouvrent les chaudières. Cette disposition, quoique fort simplifiée, paraît suffireaux nécessités moindres de cette exploitation.

Huilesiminérales. - La fabrication 'des 'huiles minérales a-pris une -grande extension. On les obtient avec l'huile de pétrole, le bog-head d'Écosse, le goudron de houille. ;La distillation i-de :ces matières donne :des produits 'volatils d'une -odeur 'fort iincommodeAlais ici riiitérêt du fabricant est d accord., avec 'ceux de hygiène pour faire rechercher une bonne -condensation. Aussi la proportion des vapeurs -perdues est-elle en !général 'peu considérable. Toutefois, quelque soin qu!on y 'apporte, certains,gaz,ffels que l'hydrogène sulfuré, mêlés aux --essences proprementdites , échappent' à la condensation. Dans les usines -bien tenues, 'on 'ne les -laisse point dégager dans -les iateliers. 'Chez MM. Évrard, Paix et 'Cie, à' Courch-elettes '(PasdeiCalais), on les fait passer à travers 'un deuxième condenseur, qui en réduit 'beaucoup 1.a. quantité 'de. plus,,de 'récipient où

tombent les liquides ainsi 'obtenus, est hermétiquement clos et est muni au couvercle , d'un tube de dégagement -qui s'élève at.F.dessus de la toiture. -Bans quelques ,établis-

sements tels que celui ,de MM. ,Knab 'et Cà la Marquette 1-Tante-Garonne), le 'tube débouche _sous le foyer de l'ap-