Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1866, série 6, volume 9)

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qu'aucun type de foyer n'est exclusivement fumivore, niais que la destruction de la fumée dépend de l'observation des principes suivants Avoir une épaisseur modérée de charbon sur la grille, o à 12 centimètres, par exemple, 15 au plus 20 Éviter la brusque formation d'une trop grande quantité de gaz froids ;

5° Introduire de l'air supplémentaire dans la zone de combustion Sans parler, bien entendu, d'une foule d'autres conditions inhérentes à l'installation d'un lion appareil à vapeur et dont la nécessité avait été depuis longtemps reconnue (*).

Le premier principe a pour objet de faciliter l'accès de

l'air par les bereaux et de modérer la quantité de gaz à brûler dans un espace donné. Il implique que lès foyers ne soient point disproportionnés avec le travail qu'on exige de la chaudière, ou que la grille ait une superficie suffisante.

Le second principe peut être satisfait de bien des manières (**), et en première ligne, par les soins qu'apporte le chauffeur. Si le feu est chargé irrégulièrement, si on lé laisse. tomber pour le renouveler à fond, avec les meilleures dispositions on produira beaucoup de fumée. Bon nombre d'inventions, de celles du moins qui méritent de fixer l'at-

tention, ont eu précisément pour objet de suppléer à ces qualités du chauffeur, ou de rendre la bonne marche du feu indépendante de la négligence de l'homme. Les appareils qui y tendent peuvent être divisés en deux caté(*) Gomme d'avoir un cendrier et une chambre de combustion suffisamment hauts, d'éviter les ;foyers longs et étroits, d'avoir une

bonne cheminée, etc. (**) Nous ne comprenons pas parmi ces moyens, l'emploi des houilles maigres de Charleroi, par exemple, qui s'est beaucoup répandu à Paris, depuis quelques années, par suite de l'ouverture des chemins de fer. Il est clair que ce n'est là .un procédé ni technique ni applicable en tous lieux.

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FUMIVORITÉ.

INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.

gories :

1° ceux où l'on cherche

à

rendre le chargement

uniforme, comme dans les grilles mobiles du système Tadlefer; 2° ceux où l'on oblige les gaz fuligineux qui succèdent au chargement, à passer sur des charbons incandescents où ils se brûlent ; comme dans les grilles inclinées, à gradins ou à étages, dans les foyers à chambre de distillation, ou de combustion, etc. A cette seconde catégorie, se rat-

tachent les foyers accouplés et chargés alternativement, en vue de faire brûler la fumée de l'un par les flammes de l'autre.

Le troisième principe, ou l'introduction de l'air dans la zone de combustion, a donné lieu également à un grand nombre de systèmes. Le plus simple de tous, qui nous paraît encore le meilleur, consiste à faire entrer l'air par une série de trous, de 7 à 8 millimètres de diamètre, percés

à 2 ou 5 centimètres les uns des autres dans la porte de chargement. Il est, en général, niai appliqué en Fiance; on y remplace les trous par un simple entre-bâillement de la porte, ou par 2 OU 4 orifices de grandes dimensions, pratiqués sur cette porte. L'effet produit n'est plus le même l'air n'est pas assez divisé, ne se mélange pas assez avec les gaz du foyer, et s'échappe en grande partie sans avoir contribué à la combustion. Ces inconvénients disparaissent dans le système Palazot, qui commence à se répandre (Pl. XIII, fig. 6). L'air est introduit en nappe mince, sur toute la lon-

gueur du foyer, au moyen de rainures pratiquées entre la porte et la grille, que le chauffeur démasque à volonté. Cette disposition est complétée par une voûte en terre réfractaire placée au-dessus de l'autel, laquelle, par sa haute température, favorise la combustion du mélange. Dans quelques appareils, on admet l'air directement au voisinage de l'autel,

ce qui est moins avantageux que de l'introduire près de la porte (5). On a cherché aussi à faire arriver l'air par une (*) A l'origine, le système Palazot admettait l'air à l'autel, mais