Annales des Mines (1866, série 6, volume 10)
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GÎTES STANNIFÈRES DU LIMOUSIN.
Nous allons passer successivement en revue les plus importantes de ces excavations. § IV.
EXCAVATIONS 'DIVERSES ANALOGUES A CELLES 'DE VAULRY
,ET DE MONTEBRAS,
Groupe,de. fouilles s'étendant de Millemilange presque vers Couzeix parallèlement aux cours de la Vienne et du l'horion. --Le Thorion, depuis Châtelus le Marcheix.,(Creuse) jusqu'à
son confluent avec la Vienne, suit une .direction la Vienne forme jusqu'à son confluent avec la Briance,,près de Beynal, le prolongement .naturel du Thorion et suit-eette . même direction N. 5o° E. profondément empreinte -dans toute la constitution géologique de la contrée. Le Thorion
- et la Vienne, dans la partie de leurs cours que nous venons
d'indiquer, coulent d'ailleurs au milieu des gneiss qui. sont
limités au nord par une longue et importante chaîne de granit à .deux micas précisément parallèles à la direction commune des deux rivières. Cette chaîne, que l'on .peut .considérer comme prenant naissance au sud-ouest à 1'ebranchement sur la route de Limoges à Belley, .du chemin de grande communication de Limoges au Blanc par Tenon et le Buis, vient se souder, -entre Jabreille et la Jonchère, .avec une .autre chaîne perpendiculaire, ,plus .courte, mais ,plus élevée, formée, comme celle-ci de granit .à ..deux micas,
et sur laquelle sont situés les villages de Jabreille et de -Saint-Goussard.
C'est au pied de la longue chaîne N.-E., dans les terrains de gneiss, à peu de distance de la ligne séparative de ce terrain et cht granit à deux micas que sont alignées les excavations remarquables dont nous allons parler tout d'abord et qui forment en quelque sorte un groupe naturel. Les plus importantes peut-être sont celles que l'on rencontre dans la Creuse, près du hameau .de Millemilange, 2 ou 5 kilomètres au sud de Jabreilles, _et à quelques pas
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seulement de la limite des départements de la -Creuse et
de la Haute-Vienne. Ces fouilles, dont la profondeur aximum est actuellement de 8 à mètres, sont ouvertes dans des schistes en partie décomposés, et s'arrêtent à la limite même de schistes et du-granit à deux micas. Elles forment une série de fosses, alignées suivant une direction N. 2 0° environ, sur deux lignes parallèles. Elles sont au nombre
.de sept, plus ou moins considérables, espacées sur une longueur de 4 à 5oo mètres. Le cube des déblais, autant
- qu'il est permis de le faire en restituant la forme primitive
du terrain, et ,en tenant compte du nivellement partiel elpéré par .le temps , 'ne paraît pouvoir .être inférieur à 20.000 métres cubes. Les déblais, accunnilés sur le bord ,des fosses, sont exclusivement composés .de gneiss décom-
posé, au milieu desquels on trouve du quartz plus on -moins Chargé de pyrite et de mispickel. Malgré un examen assez attentif, je n'y ai point trouvé d'autres matières métallifères.
En marchant du N..-E. au S.-Cf., et suivant toujours le pied de la chaîne granitique, on rencontre, au milieu des gneiss, des excavations analogues Près du Couret, à peu de distance de la Jonchère, les excavationsy sont dirigées N.-0; 2° Prèsdn petit hameau de Laurière, non loin du PuyGersent, à l'ouest d'Ambazac ; les fouilles, dirigées contiennent en assez grande abondance du quartz hyalin plus ou moins cristallin accompagné de cristaux de fer oligiste ;
30 Près de Beaune, sur le bord de la route impériale de Limoges à Paris, ces excavations présentent une sorte de
front de taille dirigé N. E.-S. ayant environ 100 à 120 mètres de développement. En arrière de ce front de taille, sont disposées trois buttes allongées, formées évidemment des déblais de la tranchée et perpendiculaires "à la direction du front de taille. La hauteur de la crête des