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GÎTES, STANNIFÈRES, DU LIMOUSIN.

GÎTES STANNIFÈRES DU LIMOUSIN.,

partie de ces aterièPesi,,. celles: qui sont disséminées entre

-il semble, d'après cela, qu'on doive faire remonter son ouverture à une époque plus ancienne que le moyen âge. Le

Millemilange et.Couzeix, sont précisément alignées parallèlement à.un petitcours d' eau qui coule-à peu. de distance et que l'on désigne sous, le nom eilurance. Or,, ici F étymologie

n'est pas, douteuse;, car les. sables de cette-rivière contien-

nent des paillettes d'or, et ils étaient assez; riches, à atiu qu'ai paraît, pour couvrir, vers la fin: du siècle dernier, la

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souvenir d'une exploitation certainement considérable et étendue de métaux précieux comme l'étain et l'or, ne se serait point aussi complétement perdu,. si cette exploitation ne remontait pas à une plus haute antiquité. La tradition, et même l'histoire locale, en auraient con-

dépense des-orpailleurs occupés à les laver. Ce fait, signalé par M. Alluaud,, et que j'ignorais lorsque. j'ai émis pour la première fois, dans les journaux de mes

servé quelques traces, ainsi que cela a eu lieu, par exemple, pour les exploitations aurifères, de la Bohême: qui datent précisément du moyen âge.

courses, communiqués. chaque année au conseil: général,. l'opinion. que je discute ici4. Wel), est41 pas, en quelque sorte,

On ne peut donc guère hésiter, il me semble, qu'entre l'époque gallo-romaine et l'époque gauloise. Je penche,.

la confirmation, e.t ne rend-il pas; presque indubitable que les fouilles, qui sétendent de. Millemilange à Couzeix, ont

avec M. Morin,; pour cette dernière.. Les Gallo-Romains ne

été effectivement ouvertes, comme leurs analogues de Vaulry

et de Montebras, sur des gisements stanno-aurifères, dont. les débris ont enrichi. les sables de l'Aurance? Si. nous: voulons, maintenant connaître l'histoire des fouilles dont la.destination nous est ainsi connue avec. un degré de probabilité voisin, il me semble, de la certitude, et si nous nous adressons, dans ce but, à la tradition, celle-ci. restera. empiétement muette ou ne nous répondra que par des. récits. évidemment légendaires. C'est ainsi qu'a Vaulry les fosses passent pour les, ruines d'une ville détruite, l'une d'elles, la plus profonde, étant considérée comme renfermant un trésor placé sous la garde d'une fée; qu'a, Monte, bras,on voit dans les anciens travaux des mines, des retranchements élevés par les habitants, de Montebras avec ceux deTouL; quà Saint-Chartrier, près, de Ceyroux on les regarde, comme des retranchements creusés: pat les Anglais. Toutes ces légendes ne prouvent qu'une chose, impor-

tante du reste 1 constater, c'est que 1:antiquité de ces. fouilles est assez reculée pour que-leur destination, primitive se soit hommes.

complètement effacée de la mémoire des

se seraient sans doute pas bornés à des travaux superficiels; et nulle part, pas même à Vaulry, où des recherches assez nombreuses ont été faites, ou n'a, trouvé trace de travaux souterrains. D'ailleurs les Gaulois, on ne l'ignore pas, non-seulement connaissaient l'étain, mais encore. le travaillaient avec une certaine perfection, puisqu'on attribue aux voisins des Limousins, les Bituriges, la découverte de l'étamage. lis pos-

sédaient en outre une grande quantité d'or, puisque ces grandes richesses ont permis à. César, d'acheter une partie de la noblesse, romaine. On sait enfin, depuis longtemps, que, bien avant la conquête romaine,, un grand commerce d'étain se faisait à travers. la Gaule. Marseille en effet est

restée, durant presque toute l'antiquité,. le principal entrepôt de l'étain consommé par le monde civilisé d'alors; et l'on s'accorde généralement à penser que l'étain arrivait à Marseille, en grande partie au moins, par voie de terre. Sans doute une bonne poran du métal ainsi accumulé à Marseille, devait venir du. Cornouailles, mais il est permis. de supposer que le Limousin contribuait aussi, et peut-être dans une large mesure, à l'approvisionnement de la riche colonie phocéenne.