Annales des Mines (1866, série 6, volume 10)
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APPLICATIONS DE LA MÉCANIQUE
A L'HORLOGERIE.
nom a été prononcé plusieurs fois dans ce recueil, a donna. déjà d'excellents résultats.
2. Description générale d'un chronomètre. Dans les chronomètres, l'arbre correspondant à la force motrice est muni d'une roue! dentée qui engrène avec un pignon formant corps avec une roue dite roue du centre, et monté,à frottement dur sur un arbre qu'il entraîne dans son mouveinent .de rotation. La roue du centre fait marcher un pignon ayant le .même arbre qu'une roue appelée première nioyenne,qui ! engrène elle-même avec un troisième pignon dontrarbre entraîne dans !sa rotation une autre roue qui a reçu le nom de seconde moyenne. Enfin cette dernière roue engrène avec le pignon de la roue d'échappement, dont les appendices également espacés, appelés dents par analogie, sont successivement retenus ou laissés libres par l' échappement ; cette dernière pièce, qui est animée !d'un mouve-
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J'ai donc repris mes anciennes'études, que j'ai perfectionnées et complétées, même par l'expérience, lorsque par la complication des formules ou les difficultés d'intégration
je n'ai pu arriver à aucun résultat susceptible d'application. C'est le commencement de mes recherches que je me propose d'exposer quant à présent, en y intercalant quelques descriptions sommaires de manière à faciliter la lecture du mémoire. PRÉLIMINAIRES. .
Des chronomètres considérés comme machines. On
définit généralement sous le nom de machine un système de pièces réagissant les unes sur les autres et qui ont pour objet la transformation du mouvement et du travail des forces.
la puissance moDans une machine on distingue : trice; 2° le régulateur ou le modérateur ; 5° la transmission; 40 les résistances passives, inertie, frottements, résistance de l'air, chocs, etc. ; 5° enfin la résistance utile, qu'il s'agit de vaincre pour produire le travail utile voulu. Les chronomètres sont de véritables machines dans le sens que l'on vient de définir, à cela près qu'ils ne comportent pas de résistance extérieure utile à vaincre. La force motrice résulte de la pesanteur pour les horloges, et de la détente d'un ressort emprisonné dans un barillet pour les pendules et les montres. Le régulateur est le pendule pour les horloges et les pendules de salon, le balancier avec son spiral pour les montres; il y a de plus (à l'exception des montres à roue de rencontre, dont le système est à peu près abandonné) une pièce d'une nature particulière à laquelle on a donné le nom d'échappement. La transmission proprement dite consiste en un corps de rouages.
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ment circulaire oscillatoire et périodique, se trouve en relationimmédiate avec une autre pièce possédant un mouvement.circulaira,, oscillatoire et isochrone qui est le régulateur .ou .balancier.
L'échappement a pour effet de déterminer dans le corps de Touages un mouvement varié et intermittent tel, que la vitesse angulaire moyenne de la roue du centre reste constante !dans les derniers ! éléments du temps que l'on se propose da mesurer. La moyenne-vitesse angulaireee l'arbre moteur doit être très-faible, afin .que l'appareil puisse fonctionner un temps suffisant pour que le remontage (opération qui consiste à
emmagasiner la force motrice) ne soit pas trop fréquent pour devenirunesujetiom. D'autre part, pour que Fon puisse arriver à des intermittences bien régulières, il faut que,Nchappement dont nous étudierons ultérieurement les différents systèmes, ait un mouvement suffisamment rapide, ce qui explique la nécessité de multiplier les engrenages ainsi qu'on vient de le dire. On s'arrange de manière, en réglant convenablement le balancier, que la roue du centre fasse une révolution par
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