Annales des Mines (1866, série 6, volume 10)
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itEVUE IDE GEOLOCIE.
comme formations d'eau douce les calcaires situés sur le revers occidental de l'Oural. M. de M61 ler (1) y a cependant trouvé, à Kung,ur, en compagnie de plantes terrestres, des fossiles marins, tels que Schizodus truncatus, Clidophorus Pallasii, et une petite
TERRAINS.
439 Le nombre des espèces aujourd'hui connues s'élève à 270, se répartissant de la manière suivante Fungi
Noeggerathioe.
téré bratu le. Ce résultat s'accorde avec les conclusions de MM. M u r-
Algm
Calarniteaa .
chi so n, de Ver neuil et Keyserl in g, en sorte que ce calcaire
Calamari
correspondrait exactement au zechstein supérieur. M. de Môller reconnaît, dans le terrain permien de la Russie orientale, deux formations parallèles, l'une Calcaire, l'autre sablomarneuse, et dont chacune correspond à l'ensemble du grès rouge et du zechstein. La formation calcaire se divise en deux groupes : le supérieur, contenant : Avicula speluncaria, Schizodus truncatus, Clidophorus Pallasii, Arca Kingeana, se trouve sur le Wolga, la Kama, et à Kungur; l'inférieur, caractérisé par Orthis pelargonata, Pecten sericeus, Spirifer rugula,tus, Nautilus Freieslebeni, est développé à Kischerma, Kiriloff, Balykowo, et dans quelques régions des provinces Samara et Orenbourg ; il paraît reposer directement sur le calcaire carbonifère à Fusulines. Quant à la formation sablo-marneuse , qui se montre dans les gouvernements de Perm et d'Orenbourg, elle est marine comme la première, car on y trouve des poissons à Perm, des goniatites Artinsk, le Spirifer rugulatus dans Orenbourg. Mais on n'y a pas encore recueilli assez de fossiles pour établir nettement son parallélisme avec la formation calcaire. Ajoutons que M. de Môller est disposé à ranger dans le trias au moins les couches supérieures des marnes bigarrées qui recouvren t le système permien en Russie.
Flore permienne. En annonçant la prochaine publication des dernières livraisons relatives à la flore permienne (2), M. G iipp ert (3) a présenté sur cette flore quelques observations générales que nous résumerons ici La flore permienne, tout en possédant les caractères généraux des flores paléozoïques, est cependant tout à fait indépendante et mérite d'être considérée à part. Zeit. d. d. G., XVII, 425. Voir Revue de Géologie, IV, 145. Neues Jahrb., 1865, 301,
Filices. Selagines Palnue.
21
.
12
4 5
Sigillari..
13o Cycaden
. .....
. .
11
Con feras.
3o Genera incerne sedis.
31 .
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Une seule espèce (Neuropteris Loshii) est commune au permien et au carbonifère : 19 ou 20 se retrouvent dans le terrain houiller. Sur les 272 espèces, 258 appartiennent au grès rouge, qui est l'équivalent du grès cuprifère de la Russie. Le Weissliegende en contient 5, et le schiste cuivreux di.
Les trois étages du zechstein ne contiennent qu'une algue et quelques plantes ayant déjà fait leur apparition dans le schiste cuivreux.
Voltzia heterophylla et Calamites arenaceus sont les seules espèces permiennes qui pénètrent dans le trias, en sorte qu'il y a une séparation tranchée entre les flores des deux formations. Les plantes du grès rouge qu'on peut considérer comme caractéristiques sont Ca lamites gigas, Odontopteris obtusiloba, Callipteris conferta, Walchia piniformis.
La flore permienne contient les derniers représentants des groupes Lepidodendron, Noeggerathia et Sigillaria. Parmi les fougères, les espèces arborescentes dominent. On y trouve des plantes monocotylédones incontestables, telles que les Scitaminées et les Palmiers, ainsi que de nombreux fruits qui rappellent les dicotylédonés.
TERRAINS MÉSOZOrQUES. TERRAIN TRIASIQUE.
Le trias est particulièrement développé en Allemagne, et son importance industrielle y est très-grande ; aussi les géologues s'attachent-ils à en définir avec précision les diverses assises : nous