Annales des Mines (1866, série 6, volume 10)
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REVUE DE GÉOLOGIE. 522. L'étude des plantes post-pliocènes recueillies dans les nodules
de l'argile, en compagnie de la Leda truncata, a conduit M. D a w son
à cette conclusion, que l'été devait être moins chaud pendant la période post-pliocène. Pour rendre compte de cette diminution, il suffit d'alieurs d'imaginer une certaine dépression du sol, réduisant la surface de la terre ferme, combinée avec un changement dans la distribution des courants de glaces flottantes. Une autre classification des terrains diluviens du même pays est celle du Geological Survey du Canada, qui distingue les groupes suivants 1.
Ocre; minerai de fer des marais et Marne coquillière,' tuf calcaire, tourbe. Alluvions modernes. minerai de manganèse.
CANADA OCCIDENTAL.
Sables d'Algoma. Gravier d'Artemisia.
Argile d'eau douce de la rivière a
Saugeen, et sable. Argile d'Érié.
CANADA ORIENTAL.
'Sables de Saint-Maurice et Sorel. Argiles à saxicaves de Montréal. Sable supérieur et gravier de Beau2 port. Argile supérieure de Champlain et sable de Vermont. Argile à Leda du Saint-Laurent et d'Ottawa. Sable coquillier inférieur de Beau' port. Argile inférieure de Champlain de Vermont. -
Diluviurn glaciaire ou formation de cailloux (boulder). Diluvium aurifère du Canada oriental.
Les argiles d'Érié et de Saugeen paraissent appartenir à un bassin distinct et être, en partie au moins, des dépôts d'eau douce, de sorte qu'il est jusqu'à présent impossible de préciser leur rapdiluvium stratifié du Canada oriental et port avec les divisions du de Vermont.
TERRAINS. 525 M. Winc h el 1 (1) a trouvé dans le Michigan, au milieu d'un diluvium qui repose sur le terrain carbonifère, un grand nombre de gros blocs d'un calcaire que ses caractères minéralogiques, aussi bien que ses fossiles, obligent à rapporter au calcaire cornifère (corniferous limestone) : or ces blocs sont bien plus gros que tous ceux du diluvium, et ils sont les seuls de cette taille ; il paraît donc impossible qu'ils aient été transportés là autrement que par une action spéciale. D'un autre côté, l'affleurement le plus voisin du Corniferous est dans l'Indiana et l'Ohio : il semble clone qu'il y ait eu là un lac, que des glaces aient empâté l'affleurement et l'aient flotté vers le nord, c'est-à-dire dans un sens opposé à celui de la plupart des courants diluviens ou glaciaires constatés en Amérique. Ce fait mérite de faire réfléchir, surtout si on le rapproche de la direction que prendrait le courant du Gulf-Stream clans le cas où le continent américain viendrait à s'abaisser sous les eaux. MICHIGAN.
(I) Americ. Jour., XL, 331.