Annales des Mines (1866, série 6, volume 10)
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ROCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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D'après M. Turner (1), à cinq journées de Tees llolomboo, notamment, on récolte le borax avec du sel marin sur les bords d'un lac ayant 20 milles de circonférence, qui est alimenté par des Sources d'eau saumâtre. Ce lac reste congelé une parti TIIIBET.
NaCl2
CaO, S03
CaCF2
MgC12, KCl2, I, Br
---_.....--...97,63
0,40
0,46
traces.
ill;Isaotiluélss.
Somme,
1,46
100,00
..
La présence du chlorure de calcium et les petites quantités de sulfate et de chlorure de magnésium contenues dans ce sel en rendront l'exploitation facile. D'un autre côté l'on aurait à craindre
la concurrence de gîtes analogues qu'on rencontrerait aisément dans toute la région qui s'étend au pied des Pyrénées.. 'VoLTERRA..M. G. Tom R a th (1.) a donné quelques détails sur les salines de Volterra qui sont alimentées par des masses de sel gemme, les seules connues sur le continent italien. Des sondages récents ont appris que le terrain encaissant se compose de deux étages; en haut, des marnes argileuses et des argiles durcies, alternant plusieurs fois avec des bancs de gypse et des masses de sel gemme; en bas, des argiles noires, bitumineuses, ne contenant ni gypse ni sel gemme. Les couches salifères appartiennent au terrain miocène; le sel forme des lentilles distribuées sans régularité; aussi n'y aurait-il pas d'avantage à les exploiter par travaux souterrains, d'autant plus que le sel est à peine assez pur pour être employé directement à des usages domestiques. La production de la saline de l'État, à Volterra, a été,. en 1864, de 8 millions de kilogrammes.
Borax.
Les Lagonis de Monte-Cerboli, en Toscane, ont été TOSCANE. décrits par M. V om P. ath (2), qui a cherché à expliquer l'origine de l'acide borique ; il ne croit pas qu'on puisse l'attribuer à l'exis-
tence, dans Phypérite, le gabbro et la serpentine, de minéraux contenant du bore, tels que l'axinite et la datholite, ni que cette
origine doive être cherchée dans le griinstein. M. Vom Rath émet
l'opinion qu'il existe dans le terrain éocène de la contrée des dépôts de boracite et de stassfurtite qui seraient dissous et entraînés par de la vapeur d'eau chaude. (i) Zeit. d. deutsch. Geologischen. Geselehoffl ; XVII, 293. (2) Zeit. d. d. G., XVII, 303.
de l'année. CALIFORNIE. On commence à exploiter, en Californie, u n gisement de borax situé dans la région des lacs, à 1.30 mil es an nord de San-Francisco. D'après M. Ilarris (2), ce miner déposé, sous la forme de petits cristaux et de masses cri st'aIllyesst ine, au fond de plusieurs lacs dont les eaux sont saturées de ce sel. A côté de ces lacs il y a une source chaude d'acid e borique et un grand dépôt de soufre d'une pureté Le borax brut de la Californie est remarquablem remarquabe en; pur et ne contient que Io p. 100 de matières étrangères. Il est cristallisé en prismes hexagonaux, légèrement verdâtres, tran slucides et un peu efflorescents. On l'exploite par des draguage , après quoi il est
lavé et raffiné.
Émeri. Un nouveau gisem ent d'émeri a été découvert à Chester (Massachusets) par I. Jackson (5), dans une exploitation de fer oxydulé avec 1 quel il avait été confondu MASSACITUSETS.
d'abord à cause de ses propriétés magnétiques. La principale couche d'émeri se voit à la base de la montagne du Sud, où elle a plus d'un mètre d'épaisseur avec 70 degrés d'inclinaison; vers le sommet elle atteint jusqu'à /4 mètres. L'émeri est associé à des schistes micacés et ta.lqueux, à du minerai de fer magnétique et à une amphibolite. Son poids spécifique varie entre 3,75 et 11,37; traité par les acides, il laisse 73 p. ro° de résidu insoluble et transparent,
quoique attirable à l'aimant, ce qui montre que l'oxyde de fer est bien un élément constituant de l'émeri. Voici la composition de deux variétés d'émeri grossièrement cristallin de Chester (t) L. Soubey r a n, Journal de Pharmacie [4],
IV.,
17. Le borax s'exploite,
comme l'on sait, au Thibet où il se dépose sur les bords de lacs salés. Proc. of e Amerie. Philosoph. Sociely, IX, 430. Amerie.
XXXIX, 87.