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Annales des Mines (1866, série 6, volume 10)

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REVUE DE GÉOLOGIE.

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110CHES.

C. Eurite avec pinitoïde (1). -.Elle forme des masses kstructure,schistetismet elle s'observe aussi dans des brèches e ces roches clastiques accompagnant l'eurite porphyrique. Sa couleur est grise ou vert pomme. Cette roche contient d'ailleurs des parties d'eurite porphyrique et des grains de chaux carbonatée. Elle est facilement fusible et sa dureté est seulement égale à 2. M. T s che nn ak en a fait l'analyse et a obtenu Al;03 62,0

CaO

MgO

KO

Na°

1,5

1,6

4,1

1,0

FeO

CO2

HO

0,9

6,2

Somme,

Toutes ces roches ont plus de potasse que de soude, et doivent être considérées comme des dégradations du porphyre propre-

ment dit. La substance tendre et verte à laquelle M. Knop a donné le nom de pinitoïde s'observe, du reste, très-fréquemment dans les granites et en général dans les roches à base d'orthose.

phyres ou comme porphyres angitiques. Il paraît en conclure que le péridot ne peut servir à distinguer ces roches de celles appartenant à la famille du basalte et qu'elles seraient seulement des dolérites ou des basaltes décomposés. Nous remarquerons cependant que le péridot caractérise essentiellement la basalte ; et dès que sa présence est réellement constatée dans une roche, on ne doit plus conserver à cette dernière le nom de mélaphyre ou de porphyre augitique. Maintenant, il est impossible d'admettre que les mélaPhyres 'et ies porphyres augitiques ne soient autre chose que des roches priVées de leur péridot par une décomposition ultérieure ; car, dans

beaucoup de pays, elles se montrent sans aucune altération, et cependant elles ne renferment pas traces de péridot. D'un autre côté, le développement du péridot est tout à fait indépendant,de celui du albrador et de l'augite. "Par conséquent, le mélaphyre et le porphyre augitique sont bien réellement des roches originaires, au même titre que .la basalte, duquel elles se distinguent surtout par l'absence. du péridot.

Euphotide. M. G. Ts ch er m ak (2) a étudié Peuphotide qui,se trouve près du lac Vvolfgang, entre Gschwend et Niedergabenalpe ; elle est inter-

Tonalite.

calée dans un grès quartzeux de la formation de Gosau, et de la serpentine ainsi qu'une roche chloritique lui sont associées. Comme toutes les euphotides, elle contient du cliallage et de. l'anorthose. Son analyse a été faite par M. K. Paul

'Nous avons décrit, d'après M. vom R ath ( i), une roche de l'Adamello, nommée tonalite, dans laquelle il avait cru reconnaître un nouveau feldspath répondant à la formule 1. : 5 : 7.

Densité. SiO, 2,80

49,73

Al203

CaO

MgO KO

Na0

FeO

Fe2O3

HO

Somme.

17,37

8,14

7,75

3,00

3;53

5,60

2,20

98,16

0,84

M. Kenngott (2), frappé de la facilité avec laquelle les feldspaths d'espèces différentes -s'associent les- nus: avec_les autres, ,a émis l'avis que cette espèce nouvelle pourrait être le résultat d'une

inâcle de deux feldspaths, l'un à base de chaux, l'autre .à base de soude ; puis discutant les chiffres des analyses faites par M. vom 31 : 7 répond moins bien à la Rath, il observe que la formule

composition de ce minéral que l'hypothèse qui consiste à le

llélaphyre. M. G. Tseh erm a k (3) a observé du péridot décomposé dans plusieurs roches qui 'précédemment étaient considérées comme méta(s) Revue de géokgie, tome I, p. 41. Jahresbericht iiber die Fortschrille der Chentie, 920. Henrich Will, 1865,

917.

Jahresberich der Chemic,,yon PH ear icheil I ; 1865, 923.

regarder comme un :mélange de labrador et d'oligoclase.

Nous remarquerons toutefois que le rapport

3:: 7 a également été obtenu par M. Delesse .(3) dans l'analyse de différents

feldspaths anorthoses ; la compositionÀle ces feldspaths du sixième

système, et particulièrement leur teneur en silice, paraissent même varier d'une manière continue entre l'albite et Panorthite. (t) Revue de géologie, IV, 66. (2) Zeils. 0. deul. geai., XVII, 500.

i(3)Delessie ,Annales der mines; 4,,XVI,t327.

o