Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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FONÇAGE DES PUITS
A NIVEAU PLEIN.
dons provisoires. Les figures et 2 planche I représentent les bâtiments définitifs en projet pour le service de l'exploitation. Les figures 5, 4 et 5 montrent respectivement les tours d'avaleresse des puits n i et 2, qui se trouvent à 55 mètres
en chemin de fer placé à une dizaine de mètres de :ha:uteur au-dessus du sol, pour recevoir les wagons sur lesquels on fait rouler les outils, ce 'qui permet de les manoeuvrer trêsfacilement malgré leurs poids et leurs dimensions ,considérables.
O
de distance l'un de l'autre, d'axe en axe. Pour le puits n° i, exclusivement destiné à l'aérage, nous
avons fait simplement une baraque en bois, qui pourra être démontée après l'achèvement de nos travaux spéciaux.
Au puits n° 2, on a établi une tour en maçonnerie calquée exactement sur le carré du futur bâtiment d'extraction ; il ne restera donc que bien peu de constructions à faire pour compléter ce bâtiment. Nous renverrons pour l'examen des dispositions de détail de ces diverses installations, à la description des planches. Nous nous bornerons à dire ici que, lorsque l'on n'aura en vue que le service des avaleresses, il faudra toujours réduire les constructions à la plus grande simplicité possible : une tour assez haute pour recevoir les tiges de sondage, un petit appenti pour placer les machines, une forge pour réparer les outils et enfin un petit bureau pour le surveillant des travaux, tels sont les bâtiments nécessaires pour les avaleresses à faire par le système à niveau plein ; toute autre construction doit être considérée comme du superflu. Nous insistons sur ce point; car nous avons toujours cherché à réduire autant que possible les dépenses spéciales d'installation, bâtiments, machines et outils, afin de répondre aux objections qui nous ont été présentées à ce sujet, par les adversaires du système, tomme un obstacle à son adoption, là surtout où l'on n'a pas de grands mireauxià traverser, et où les travaux préparatoires présentent, par conséquent, plus d'importance relative.. En résumé., nous n'avons, comme construction spéciale, que la tour de sondage, formée de quatre montants solidement assemblés ; et
Machines.
- lies machines à vapeur de sondage comprennent le cabeslan, -le batteur et le cheval .d'alimentation.
Le cabestan sert à descendre les outils de forage dans le
puits, et à les remonter lorsqu'ils ont fonctionné un temps suffisant; efait aussi le service du curage,,c'est-à-dire l'enlèvement des détritus. Le batteur est attelé à l'une des extrémités d'un balancier en bois, qui porte à l'autre côté l'appareil de sondage, et c'est par le mouvement d'ascension ,et de descente .de cet appareil que se produit l'attaque de la roche ; les sondeurs doivent se borner à lui imprimer un léger mouvement circulaire, afin de lui faire prendre les diverses positions nécessaires pour battre successivement ,sur tous les points. Le cheval .alimentaire, qui met en marche une pompe à eau froide et une pompe ,à eau chaude, est indispensable, à défaut de tout autre moyen .spécial d'alimentation ; .car les deux autres moteurs, le cabestan et le batteur, ne fonctionnant qu'a intervalles irréguliers, on ne pourrait pas, en y attachant des pompes, assurer le service permanent .du générateur de vapeur. Nous dirons même que, pour parer aux dérangements assez fréquents auxquels les machines d'alimentation sont exposées, on ferait bien d'en avoir deux; afin de pouvoir s'assurer que l'une d'elles est toujours.en bon état ; on éviterait ainsi bien des chômages forcés qui font perdre du temps et de l'argent, outre qu'ils déconcertent le personnel chargé de l'exécution. Nous avons peu d'observations -à faire sur les machines .