Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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PONÇAGE DES PUITS
A NIVEAU PLEIN.
une tige centrale s'adaptant .à l'appareil de suspension -de la sonde. De même que nous l'avions. fait pour l'élargissement du puits ri° 1 au diamètre de 2."',5o, nous avons été obligés, pour élargir le puits n° 2 au diamètre de 4m, io, de super-
lame en porte-à-faux, qui ne résisterait peut-être pas au travail du forage, à moins que cette lame n'eût de très-
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poser deux lames afin de renforcer l'outil. Toutefois une seule de ces lames portait la denture, de sorte que la seconde, placée au- dessus, ne produisait absolument qu'une augmentation de poids. Il est évident que cette manière d'opérer ne
peut se justifier que comme expédient, et qu'il serait plus rationnel, le cas échéant, d'augmenter les dimensions de la lame et des bras du grand trépan primitif, de manière à lui donner un poids plus considérable, et surtout de renforcer les assemblages de ces différentes pièces, afin de les rendre capables de supporter les vibrations auxquelles l'outil doit résister pendant la marche du sondage. Le trépan à fourche construit pour l'Hôpital ne pesait que 8. 000 kilogrammes. Avec la double lame, nous avons porté son poids à 10.000 kilogrammes. Notre nouveau trépan de grand diamètre pèsera i4.000 kilogrammes; c'est celui qui est représenté ft!] 9, Pl. II. Il est conçu d'après le principe qui doit prévaloir dans la construction des trépans et qui consiste à augmenter autant que possible les dimensions des parties inférieures de l'outil. Trépan massif assemblé sur une lame de 4 mètres (fig. 10,
M. Chastelain nous a proposé de remplacer le Pl. II). grand trépan à fourche par le trépan plein de 2",5o, auquel on assemblerait une lame de 4 mètres, plus ou moins, selon le diamètre auquel on veut forer. Cet outil ne pourrait jamais être aussi parfait, selon nous, que celui que l'on construirait spécialement avec les dimensions indiquées au paragraphe précédent. L'assemblage de la lame au trépan plein pourrait toutefois se faire assez convenablement -au moyen de boulons et de frettes; mais il y a -une partie ,de la
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fortes dimensions, auquel cas l'outil deviendrait d'un poids excessif.
Ce trépan composé pourrait toutefois recevoir son appll cation dans certaines circonstances, et éviterait les frais d'un outil spécial pour chaque diamètre. Nouveaux outils de M. Kind.
Nous ne pouvons pas terminer le chapitre de l'outillage sans signaler les nouveaux trépans pour lesquels M. Kind vient de se faire breveter, et qu'il a imaginés surtout en vue des travaux de fonçage à entreprendre ultérieurement .dans les terrains vosgiens de la Moselle. Lorsqu'on veut faire des grands puits de 4"1,2n de diamètre dans des terrains très-durs, dit M. Kind, il est nécessaire de les forer en trois fois : on travaille d'abord -avec un trépan de om,70 à i mètre de diamètre, puis on élargit le forage à 2m,5o, et enfin on arrive avec le .grand 'outil du diamètre définitif de 4.-,2 o. Dans les terrains tendres, dit-il, .on fait le grand puits en
deux fois, c'est-à-dire qu'après avoir foré avec un 'trépan de '",5 o- de diamètre, on élargirait au diamètre définitif avec le grand outil. Ces principes ont déjà reçu leur application dans les travaux de l'Hôpital..
Petit trépan de i métre (fig. 1, Pl.
III). - La fig.
Pl. III, fait voir le petit trépan de i mètre proposé par M. Kind, pour le forage dans les terrains durs. H est formé de deux pièces principales assemblées au moyen de quatre clavettes; ce sont le porte-dents et le corps du trépan pro-
prement dit. Il y a aussi une lame à dents repasseuses, à fm,tio au-dessus de la base, puis un guide fixe à la partie supérieure de l'outil. Celui-ci est soutenu par quatre mon-