Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)

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FONÇAGE DES PUITS

A NIVEAU PLEIN.

tants en fer s'appuyant, d'une part sur la lame repasseuse, et d'autre part sur le corps du trépan. £largisseur de 2"',5o (fig. 2, Pl. III). Le trépan de

et élargir ensuite avec le grand trépan de 4 mètres, disposé à cette fin (fig. 5). Ces deux outils sont de même construction que ceux que nous avons décrits plus haut.

2m, 5o, servant à faire le premier élargissement, a une forme

Instrument à chute libre. - Les nouveaux trépans de M. Kind sont construits pour travailler avec l'instrument

toute différente de celle de l'autre : le porte-dents, au lieu.

de présenter une surface plane à sa base est disposé en escaliers, de manière à découper le terrain en plusieurs banquettes, ce qui donne au fond du puits une inclinaison vers le centre. Un guide fixé au porte-dents, au moyen de quatre boulons, entre dans le puits central préalablement foré, et force l'outil élargisseur à rester vertical. Ainsi que nous l'avons dit précédemment, nous avions aussi adopté un guide semblable au trépan élargisseur de 2'",5o employé à l'Hôpital. Trois bras verticaux sont assemblés, d'une part avec le porte-dents, et d'autre part avec une traverse double placée à la partie supérieure de l'outil; enfin deux petites pièces en bois de chêne fixées sur les bras extérieurs et sur la traverse, servent à guider l'outil dans sa partie supérieure. Le bras du milieu est prolongé de manière à s'assembler au moyen d'un clavetage à un instrument dit à chute libre, qui est interposé entre le trépan et l'appareil de suspension de la sonde. Trépan élargisseur de 4-,2o (fig. 5, Pl. III). Enfin le trépan de 4,20 se compose, de même que l'élargisseur de 2"',5o, d'un porte-dents avec guides au-dessous, de trois bras verticaux et d'une double traverse au-dessus. A part

ses dimensions, il lui est donc en tout semblable: Nous ferons remarquer que deux dents sont disposées de chaque côté de la laine, de manière à pousser les détritus vers le puits central, où se trouve déposée une cuiller de draguage destinée à les recevoir. Autres trépans (fig. 4 et 5, Pl. III). Lorsque l'on sonde dans les terrains tendres, dit M. Kind, on peut forer le puits central avec un petit trépan de i'",5o de diamètre (fig. 4),

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dit à chute libre, qui remplace ici la glissière de nos anciens

outils. La fig. 5 fait voir le détail de cet appareil dont le fonctionnement se fait, d'après l'auteur, de la manière suivante

Lorsqu'on soulève la tige de sondage à laquelle l'instrument à chute libre est adapté, l'eau appuie sur le disque d et les porteurs ee sont serrés sous les tasseaux bb, ce qui permet d'enlever le trépan. Dans le mouvement de descente, l'eau oppose une résistance au disque, les porteurs ce s'écartent par l'action des tiges ff, et le trépan retombe librement. Quand on veut retirer le trépan hors du puits, les coins gg, qui remontent jusqu'aux tasseaux, permettent d'entraîner tout l'appareil de sondage. Cuiller de draguage (fig. 6). La cuiller employée pour recevoir les détritus lorsqu'on élargit le puits central, est de forme légèrement conique ; elle est armée de quatre bras formant parachute, qui, en s'écartant, pénètrent dans les parois du petit puits où on la descend. Pendant la marche

du trépan, dit M. Kind, les parties de roche broyées ou cassées y tomberont naturellement, en glissant sur la surface inclinée formée par l'action de l'outil élargisseur. Les dents cassées y tomberont également et ne seront plus un obstacle à la marche du travail. Nous n'oserions pas garantir que le succès de cette nouvelle cuiller de draguage répondra complétement aux espérances de M. Kind; mais nous recommandons d'en faire l'essai. Le draguage des puits, lorsqu'on en fait l'élargissement, est toujours une opération très-longue, surtout lorsque les

terrains se détachent par blocs et que l'on est obligé de