Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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PONÇAGE DES PUITS.
A NIVEAU PLMN.
on a donné la description au chapitre précédent. C'est à l'aide
tion, dès le début, le trépan massif servant à l'élargisse-
de cet outil que l'on est parvenu à forer le grès rouge avec un plein succès, et à porter enfin le puits central à la profondeur de 165 mètres.
ment. Nous consignerons, dans le tableau A ci-après, un résumé
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Le trépan plein, de petit diamètre, avait présenté de grandes difficultés de construction, à cause de ses dimensions et de son poids considérables. Malgré la certitude que nous avions acquise qu'un outil semblable serait nécessaire pour élargir le puits à 2"',5o de diamètre, dans les conglomérats, nous hésitions à faire fabriquer cet appareil, d'autant plus que les maîtres des forges à qui nous nous sommes
adressé d'abord ne croyaient pas pouvoir en garantir la bonne exécution. Cette hésitation nous a fait perdre beaucoup de temps ;
car on a été obligé de forer l'élargissement du puits jusqu'à la profondeur de 138 mètres, au moyen du trépan à fourche, et il est arrivé beaucoup d'accidents pendant cette période de travail, outre que l'avancement était extrêmement faible, même lorsque le sondage marchait régulièrement.
Pour suppléer à l'absence d'un trépan plein de 2-,5o, il nous vint alors l'idée de renforcer l'ancien outil, en adoptant une lame supplémentaire qui permît de découper le terrain en deux banquettes formant escalier (fig. 7, PI. . On ne fut pas longtemps à reconnaître que c'était là un appareil trop incomplet pour assurer le succès du travail, et il fut décidé que l'on donnerait suite au projet primitif, en faisant exécuter le trépan plein, de 2m,5o de diamètre, avec lequel nous sommes enfin arrivés à la profondeur de 159 mètres, là où nous avons posé le cuvelage. En résumé, nous devons constater que la seconde période
de travail du puits n° 1 a été marquée par des chômages fréquents, provenant de l'insuffisance de l'outillage; il n'est pas douteux que la traversée des grès rouges eût été faite presque sans difficulté, si nous avions eu à notre disposi
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de la marche du double forage du puits n° 1. On pourra se rendre compte, par les détails qu'il. contient, des jours de chômage auxquels nous avons été astreints et de l'effet utile obtenu par l'emploi des divers outils. Le travail a duré vingt-huit mois ; l'avancement mensuel,
qui avait atteint d'abord 18 mètres en moyenne, a été beaucoup moindre dans la seconde période du forage.-
Nous croyons inutile d'analyser longuement les divers incidents qui se sont présentés dans le cours du travail; nous préférons reporter ces détails dans une note particulière intitulée le Journal des travaux, 'que les hommes spéciaux consulteront avec utilité.