Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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PONÇAGE DES PUITS
les réduire, si l'on avait une garantie qu'il serait fait usage d'excellente fonte dans la fabrication; mais nous n'oserions pas conseiller de fortes réductions, car l'économie que l'on obtiendra sous ce rapport sera toujours assez minime eu égard au coût de l'ensemble des travaux. Ce que nous admettons parfaitement, c'est de diminuer, avec la profondeur, la valeur de la constante 0m,o2 qui se trouve dans la formule, et qui a surtout pour but de maintenir un minimum d'épaisseur pour la partie supérieure du.
A NIVEAU MUN.
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du moule. On est parvenu à un bon résultat en faisant une fausse volée, ce qui n'augmente pas sensiblement la dépense. Le moulage en châssis est plus expéditif et plus parfait que le moulage en terre, et l'on ne doit pas reculer devant la dépense supplémentaire d'installation qu'il nécessite, surtout lorsqu'il s'agit d'exécuter un revêtement d'une certaine importance comme poids.
cuvelage.
Nous constaterons volontiers aussi que la résistance des cylindres à l'écrasement est très-considérable, et nous en
Descente des cuvelages.
avons eu la preuve en plusieurs circonstances. Nous citerons
notamment l'expérience faite à l'usine de Fourchambault sur un tronçon du cuvelage Ir i de l'Hôpital. Cette pièce avait 25 millimètres d'épaisseur et devait être placée dans la série supérieure ; soumise à une pression extérieure de 57 atmosphères, elle a résisté parfaitement, tandis que la cuve d'essai, qui avait une épaisseur de 65 millimètres, outre
des nervures supplémentaires, s'est brisée par la pression intérieure. En résumé, nous croyons pouvoir garantir que, moyennant une application rigoureuse des conditions que nous venons d'indiquer, il n'y a aucune crainte à concevoir sur la résistance et la bonne exécution des cuvelages en fonte à établir par le procédé à niveau plein. La plupart des fondeurs s'exagèrent les difficultés de la fabrication ; mais il arrive toujours qu'après avoir fait les premières pièces ils reconnaissent que le travail est assez simple. -Une difficulté relative pour la fonderie, c'est d'arriver à couler, sans défaut, les deux brides d'assemblage des tronçons; celle du dessous du moule est toujours parfaitement saine, mais l'autre présente souvent des piqûres, les impuretés de la fonte venant se réunir dans la partie supérieure
La descente du cuvelage est une opération très-simple;
elle s'est faite, pour les deux puits de l'Hôpit1, sans la moindre difficulté. On assemble d'abord le cylindre de la boîte à mousse et
les trois premiers tronçons; on adapte le fond d'équilibre et le cercle d'attache des tiges de suspension ; puis, au moyen de ces dernières, on descend tout le système jusque sur l'eau (fig. 7, Pl. HI). Dés ce moment le cuvelage commence à nager par la contre-pression exercée sur le faux fond, et l'on règle à volonté, à meure que l'on superpose tous les tronçons sur la colonne, le poids qu'il est utile de laisser sur les tiges pour que la descente se fasse bien verticalement.
Le point important est d'assurer l'efficacité des joints d'assemblage des tronçons, et cela n'est pas difficile avec des
pièces préparées de la manière dont nous l'avons indiqué. Une lamelle de plomb interposée entre les deux brides est
serrée fortement par le boulonnage, puis rematée avec soin en dedans et en dehors. Les joints étant ainsi faits, le cuvelage est parfaitement étanche sur toute sa hauteur, et l'opération de la descente ne donne lieu à aucune difficulté. Nous renverrons pour tous les détails relatifs à l'application de notre système de cuvelage, au mémoire publié sur les travaux de Belgique ; nous nous bornerons à donner ici