Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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roiNcAGE DES PUITS
A NIVEAU PLEIN.
Le .2 septembre, rupture d'une dent au trépan; on fait descendre plusieurs fois la cuiller de draguage et le grappin sans pouvoir la retirer. Ce dernier outil ne fonctionne plus convenablement; on
coches' cies dents du Milieu et l'on diminue la hauteur de tentes
le met en réparation et l'on se décide à reprendre le sondage, malgré la présence possible de la dent sur la semelle du puits ; le travail marche bien.
Le Io septembre, nouvelle rupture de dent; mais cette fois le morceau de fer étant resté sur la banquette; on est obligé de snspendre le forage jusqu'à ce que l'on ait un grappin convenable. On nouvel outil de ce genre a été expressément commandé pour les grands diamètres.
Le ,5 septembre, on reprend le travail du puits central, et le 13, octobre il est arrivé à la profondeur de i6585, où on l'arrête provisoirement. Le 14 octobre, on monte le nouveau grappin et on le fait fonctionner sur la semelle du grand forage; on parvient à faire tomber
dans le puits central la dent cassée précédemment; on reprend ensuite le sondage au grand diamètre Le 22, rupture de la cale de la glissière ; on retire le trépan aVec un crochet double, en le saisissant aux guides. Le 25, cet accident se reproduit deux fois dans la même journée; on agrandit la mortaise et l'on renforce la cale.
Le 4 novembre, on a atteint le grès rouge vers 152 mètres de profondeur.
rupture de la glissière; on retire le trépan sans difficulté avec le crochet;
rupture d'une dent de trépan ; ou la fait tomber dans le trou central à l'aide du grappin. Le 10, rupture de la cale de la glissière. Le ii, un madrier du plancher de manoeuvre est tombé dans le puits ; on est obligé de le briser au trépan. Le 12, rupture de la chaîne d'attaché du balancier. Le 17, rupture d'une dent; on la fait tomber dans le puits central avec le grappin. Le 25, rupture, d'une dent; on essaye de la faire tomber dans le puits -central. En descendant le trépan on constate que la dent est encore sur la semelle; ou essaie de nouveau avec le grappin et
l'on parvient enfin à débarrasser la banquette. La profondeur atteinte est de 153,119; le terrain présente une dureté excessive; le trépan remonte Constamment avec toutes ses dente desserrées, ainsi que les cales d'assemblage des bras. On agrandit les mortaises de la fourche, on élargit aussi les en-
les dents; enfin on réduit le diamètre du puits à 2',4o, afin de
donner plus d'action à l'outil. Le 5 décembre, rupture d'une dent ; on la fait tomber avec le grappin.
Le ii, même accident. Le 5 janvier 1865, rupture de la fourche du trépan; on suspend les travaux de forage et l'on profite du temps de chômage forcé pour nettoyer le puits central. On en retire six dents, deux cales de glissière, un boulon et divers morceaux de fer. Du 20 au 25 janvier, pour utiliserle temps disponible, on approfondit le puits central d'environ C,27; sa profondeur totale est de 165-02, où il a été arrêté définitivement. Le A février, on reprend le sondage au grand diamètre avec un trépan à deux lames étagées. Le 15, rupture d'une dent de la lame de dessous. Cette dent étant restée sur la banquette inférieure, on éprouve beaucoup de difficulté à l'atteindre; néanmoins, après diverses tentatives, on parvient à la faire tomber dans le puits central. Le 16 février, on constate que le puits a dévié de la verticale sur toute la hauteur du dernier mètre que l'on a foré à grand diamètre. On commande des dents repasseuses pour le redressement. Le 8 mars, on fait fonctionner le trépan avec ses nouvelles dents et l'on arrête ensuite les travaux, en attendant que le trépan à deux lames ait été modifié de telle manière que les dents se placent symétriquement par rapport au centre du puits. Le 28 mars, on remet le sondage en activité. Le 7 avril, rupture d'une dent du trépan; le 11, même accident; on fait tomber ces dents dans le puits central avec le grappin. Le 19, rupture de la cale de la glissière; on retire le trépan avec le crochet double. Le 22, nouvelle rupture de la cale de la glissière. Le 5 mai, même accident. Le 7, une dent de la lame supérieure se détache et reste au fond; On la fait tomber dans le petit puits, à l'aide du trépan lui-même. Le 21 mai, on remarque que la fourche du trépan présente deux cassures et que la rupture complète est imminente. On suspend le forage en attendant l'arrivée du grand trépan massif, que l'on a fait construire vu l'impossibilité de mener le travail à bonne fin avec l'ancien outillage. On fait néanmoins consolider la fourche de l'ancien trépan, avec des clames en fer et des étriers, afin de pouvoir encore s'en servir en cas d'urgence.