Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)

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PONÇAGE DES PUITS

A NIVEAU PLEIN.

Pour utiliser le temps de chômage, on cure le petit puits qui est rempli de débris de fer. Le grappin lui-même se casse pendant les

tion du trépan. On reprend alors la marche ordinaire du forage. Le 20, rupture de la tige de la glissière ; on ramène le trépan avec la fourche.

manoeuvres, on le répare et l'on achève ensuite de nettoyer le puits central.

Le 9 juin, le grand trépan massif arrive au chantier ; le 1/1, il est entièrement monté et on le descend pour la première fois. A partir de ce moment, le travail de forage subit une série d'accidents dont nous allons donner le détail. Le 14, lors de la descente du trépan, l'outil reste ancré dans le fond du puits, et ce n'est qu'à grand peine qu'on parvient à l'en faire ressortir. On se décide à buriner les têtes de la lame, et l'on parvient ainsi à le faire passer avec facilité dans la partie inférieure du puits, qui est plus étroite. Mais l'outil n'avait pas fonctionné pendant une heure, que déjà il se produit une rupture de la tige de la glissière; on est obligé de retirer le trépan avec la fourche. Le travail de forage ayant été repris, il se produit au bout de quelques instants une nouvelle rupture au ferrement d'une tige de sondage ; on parvient encore à reprendre le trépan au moyen de la fauchère ; on s'aperçoit alors que l'outil a laissé une dent au fond du puits. On descend le grappin et l'on essaye de la faire tomber dans le puits central ; mais on n'y parvient pas. On se décide à descendre de nouveau le trépan et à sonder avec précaution; on arrive ainsi à briser une nouvelle dent. On recommence les manoeuvres au grappin, mais sans succès ; on suppose que les dents sont engagées dans les fissures de la roche. Après bien des tentatives infructueuses on parvient enfin à constater le 8 juillet, c'est-à-dire après quatre semaines de tétonnement, que l'une des dents est tombée dans le petit pulls. On essaye de nouveau de manoeuvrer avec le grappin pour dégager la seconde dent; on gratte la semelle sans s'apercevoir de la présence d'aucun corps étranger. Enfin, le 14 juillet, on se décide à faire fonctionner le grand trépan pour dégager le terrain tout autour des dents, si elles se trouvent encore sur la banquette. Le 16 juillet, rupture d'une nouvelle dent ; on descend le grappin avec sa cuiller, sans toutefois ramener la dent ; mais on se décide néanmoins à reprendre le travail au trépan. Le forage marche bien, mais lentement, attendu que l'on ne peut donner toute la course à l'outil. Au bout d'une vingtaine de jours, on ne s'aperçoit plus de la présence des dents sur la semelle du puits; elles ont été vraisemblement broyées et jetées dans le puits central par l:ac-

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Le 2. t et le 23, même accident.

On fait une nouvelle tige de glissière que l'on surmonte d'une rallonge de Ii mètres de longueur. Le 5o juillet, on suspend le travail du forage pour trois jours, afin de faire une épissure au câble. Le di août, on est arrivé à la profondeur de 155"',55; on retire le trépan massif, et l'on remet en marche l'ancien trépan à fourche, afin de réduire le diamètre du puits pour l'emplacement de la boîte à mousse, Le 28 août, le sondage est arrêté à 158 mètres de profondeur ; les 2,-.5o de la partie inférieure sont forés au diamètre de 2fl',25. Le 29 août, on démonte les outils de sondage et l'on commence les travaux préparatoires à la descente du cuvelage. Le 15 septembre, on descend les premières pièces assemblées avec le faux fond, jusque sur l'eau. A partir du 20, on superpose les tronçons sur la colonne et l'on descend régulièrement. Le 31 octobre suivant, soit en quarante jours de travail, le cuvelage touche le fond du puits. Le i3 novembre, on est occupé à faire le bétonnage. Le 8 décembre, c'est-à-dire en moins d'un mois, cette opération est entièrement terminée. Après avoir laissé durcir le béton jusqu'à la fin du mois de janvier 1866, on a extrait l'eau qui remplissait le cuvelage ; l'entreprise était alors terminée. Néanmoins, afin de garantir la base du cuvelage contre tout démantellement ultérieur, à provenir soit de tassements dans le terrain, soit de toute autre cause, on juge utile de placer, au-dessous de la boîte à mousse, deux trousses à picoter et un cylindre de raccordement en fonte, qui ont allongé le revêtement métallique de 2 mètres. La hauteur totale du cuvelage en fonte est donc de 1/12`a.55, comprenant : 70 anneaux de s mètres; le sabot de la boîte à mousse, o",50; la hauteur du matelas comprimé, o,25, et 2. trousses avec le cylindre de raccord, 2m.00.