Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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DRAINAGE DU CÔTÉ NORD.
RÉSERVOIR DE SARKING CREEK.
acheter une grande quantité de terrain, afin d'élever la route sur un viaduc et de permettre ainsi à l'émissaire de 'continuer son cours en dessous. L'émissaire commence, avons-nous vu, à Old Ford, à la jonction les collecteurs haut et moyen ; mais il n'est réellement complet qu'a partir {l'Abbey Mills, où il reçoit .eriplus
térales. Le radier de l'émissaire est à 45 centimètres environ au-dessous de la haute mer. Mais avant d'entrer en
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les eaux de l'étage bas. Entre ces deux points, il consiste en deux ligues de canaux rectangulaires, de 7 mètres quarrés
de section, placés côte à côte, et contenus dans un large massif en maçonnerie, dont les fondations ont dû être poussées à une grande profondeur. Ce massif aété construit de façon à pouvoir, au besoin, supporter un chemin de fer ou quelque antre grande voie publique. La rivière Lea et ,divers petits cours d'eau sont franchis avec des aqueducs ,en fonte. A la traversée sous la route de Strafford, afin de gagner le plus possible sur la hauteur, on a remplacé les deux grands conduits par quatre autres plus petits, ayant chacun
2',20 de large et im,80 de haut. Au delà d'Abbey Mills et jusqu'à Barking Creek, l'émissaire comprend trois canaux, un pour chaque collecteur. Toutefois, un système de vannes et de déversoirs permet de diriger à volonté les eaux dans l'un ou l'autre de ces canaux, de façon à empêcher qu'aucun d'eux ne travaille à charge forcée. Les traversées de ChannolseaRiveret surtout des chemins de fer de North Woolwich, de Bow et de Barking
ont rencontré de grandes difficultés. Il a fallu abaisser le niveau de ces derniers pour que l'aqueduc les franchise en dessus, attendu que la faible pente uniforme de 38 centi-
mètres par kilomètre, à laquelle on était réduit pour l'émissaire, ne permettait pas de l'accommoder aux divers niveaux des ouvrages déjà existants. Les trois bouches de l'émissaire arrivent à Barking, per-
pendiculairement à la direction de la Tamise, et le long d'un des côtés du réservoir, avec lequel une communication facultative est créée au moyen de 16 ouvertures la-
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rivière les eaux d'égout tombent par dessus un déversoir, à
une profondeur de 4-,8o, et sont déchargées par q conduits situés au niveau de la marée basse et dont nous.parlerons plus tard. Pour prévenir cet écoulement ,direct et détourner les eaux dans le réservoir, il suffit de lever les vannes qui ferment les trois bouches de l'émissaire et d'abaisser celles qui garnissent les seize ouvertures latérales. On peut ainsi, à volonté, opérer la décharge soit directement par l'émissaire, soit en passant par le réservoir, soit par les deux moyens à la fois. On a voulu ainsi se mettre à l'abri d'un accident possible du réservoir, et en même temps faire face aux abats d'eau exceptionnels, pour lesquels le réservoir seul serait insuffisant.
Réservoir de Barking Creek. - Cet ouvrage mérite une mention particulière à cause du rôle capital qu'il joue dans l'économie générale du système. C'est, du reste, une oeuvre remarquable, aussi bien par son installation que par la manière simple et ingénieuse dont elle fonctionne. Son coût d'établissement s'éloigne peu de 4.millions et demi. Le réservoir occupe une superficie de près de 4 hectares (Pl. V7'). ll est situé presque entièrement au-dessous du niveau général du sol. Il est recouvert par des arches en
maçonnerie sur lesquelles a été étendue une couche de terre gazonnée, si bien qu'à quelque distance rien ne trahit l'existence de cet ouvrage d'art. Il est divisé en quatre compartiments indépendants, au moyen de trois murs transversaux, dirigés de. l'ouest à l'est, et dont les deux plus rapprochés des extrémités, c'est-à-dire ceux qui séparent, d'une part, les compartiments i et 2, et, d'autre part, les compartiments 5 et 4, sont constitués par des cloisons doubles, ayant chacune o",55 d'épaisseur, et comprenant entre elles un vide de 1"',20. Ces murs s'élèvent à tim,o