Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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NOTES.
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entre 7 et ho millions, soit une moyenne de 25 millions, et que cette moyenne est en même temps celle que formulent les agriculteurs (de 20 à 3o millions), dans l'hypothèse où les eaux sont employées par eux à leur convenance. Si donc il est possible de réaliser une combinaison qui satisfasse à peu près à cette condition, et le projet même de la Compagnie actuelle la réalise pleinement, le chiffre de 25 millions, correspondant à 15 centimes environ le mètre cube, peut être considéré comme représentant la
qu'une faible partie de la quantité totale; le reste du temps l'eau « devrait être répandue en abondance sur des prairies, aux mo« mente les moins favorables de l'année et, par suite, donnerait
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valeur annuelle des eaux d'égout de la ville de Londres. NOTE d.
Voici les conclusions générales du troisième rapport, en date de 1865, des commissaires royaux institués pour expérimenter l'usage des eaux d'égout à Rugby. Elles sont signées par MM. John Bennet Lawes et J. Thomas Way, commissaires spécialement délégués, et
ont été acceptées par la commission tout entière, composée des cinq hommes éminents dont les noms suivent : comte Essex, président, Robert Rawlinson, J. Thomas Way, J. B. Lawes et John
beaucoup moins de bénéfices.
3° Eu égard au coût de la distribution, il est probable que le mode d'emploi le plus avantageux consisterait à restreindre les « surfaces en adoptant des arrangements spéciaux en vue d'appliquer la plus forte part, sinon la totalité de l'eau, à des prairies « permanentes ou autres, disposées de façon à pouvoir la prendre « toute l'année, en ne comptant qu'occasionnellement sur d'autres 0 cultures situées à proximité de l'aire ainsi desservie. On ferait surtout fond, pour obtenir au moyen de l'eau d'égout des produits autres que le lait et la viande, sur le défoncement périodigue des prairies et sur l'application à la terre labourée de l'en« grais solide résultant de la putréfaction des herbes irriguées. h' d Il est probable que la dose d'environ 12.000 mètres cubes à « l'hectare, judicieusement appliquée sur des prairies bien dis« posées pour la recevoir, assurerait, dans la grande majorité des « cas, le résultat le plus avantageux.
5. « En supposant une application de i2.000 mètres cubes à l'hectare de prairies, l'eau se trouverait, sans aucun doute,
Simon (*).
« Pour obtenir le maximum de produit correspondant à une quantité donnée d'eau d'égout, il faudrait l'appliquer à faible dose et par des temps secs; mais le grand état de dilution de l'engrais, son flux journalier en toutes saisons, et la quantité « d'eau qui augmente encore en temps de pluie, au moment même
où la terre s'accommode le moins d'en recevoir, rend tout à fait impossible de l'appliquer, sur une large échelle, aux terres « arables portant des céréales ou d'autres récoltes alternées. En supposant qu'on prît des dispositions pour distribuer l'eau d'égout sur une surface suffisamment étendue, en vue de retirer le plein profit et de l'eau et de l'engrais, aux moments les plus favorables de l'année, la dépense des conduites principales serait très-grande, l'application sur la terre arable exige« rait essentiellement l'emploi des tuyaux et de la lance au lieu de rigoles découvertes, et même ainsi on ne parviendrait à utiliser (*) Ces personnages sont tous célèbres, en Angleterre, à des titres divers : le comte d'Essex est un des premiers agronomes du Royaume-Uni; Robert Rawlinson est inspecteur général des travadi publics; Th. Way est un des chimistes les plus écoutés en matière agricole; J. B. Lawes est le plus grand fabricant d'engrais artificiels du inonde entier, et John Simon a fait, depuis longtemps, sa réputation comme hygiéniste.
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assez bien purifiée pour être évacuée ensuite aux rivières sans crainte de nuire au poisson. Les cours d'eau, recevant des liguides ainsi purifiés en place de ceux qui s'échappent directement des villes, seraient grandement améliorés au point de vue
« de l'alimentation publique; mais quant à dire si l'amélioration. serait suffisante pour une telle destination, c'est là une question qui exige d'autres expériences et de nouvelles investigations avant qu'on puisse y répondre d'une manière satisfaisanie, et il est probable que la réponse variera suivant les cir« constances. 6" « Admettant que la quantité moyenne d'eau d'égout de la nié-
« tropole, y compris les eaux pluviales et souterraines, monte à ioo mètres cubes par personne et par an, 5.000 mètres cubes représenteraient les déjections et autres matières provenant de 50 individus; et, pour une population de 3 millions d'âmes, il faudrait une surface d'environ 2 5.000 hectares constamment « arrosée (*). (") En fait, il suffit d'une surface beaucoup moindre, puisqu'on convient de perdre directement au fleuve les eaux des grosses pluies, ce qui diminue l'eau d'arrosage de plus de moitié.