Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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DE M. HM.
PANeYNAMemÊTRE
Ions. Elles sont - fdlles 'sur les poulies, et doivent pouvoir
tourner à frottement très-doux, mais sans avoir de jeu. Leur diamètre externe est de o,"62, le nombre de dents est de 3oo : valeurs arbitraires d'ailleurs. D,. Roue en laiton comme les précédentes, calée sur le 'côté libre de la poulie Ci. Le nombre de dents de cette roue est de 3o6. ab. Arbre en fer forgé de em,o5 de diamètre, porté à ses extrémités et au milieu dans des coussinets en bronze. Eo, E Roues en cuivre jaune, calées sur l'arbre ab. Elles ont toutes les trois 5o o dents, mais la roue E, est d'un diamètre un peu moindre et la roue D, d'un diamètre un peu plus grand que celui des quatre roues Do, Di, Eo, E de manière à ce que la somme des rayons soit la même pour toutes les six. TT. Tambour cylindrique en fonte de Om,5 de diamètre
et de o"',4 de largeur. La périphérie de ce tambour est très-bien polie et elle est cuivrée galvaniquement.
Ce tambour est monté sur un arbre solide qui tourne dans les deux coussinets montés sur le cadre en fonte FEU. G. Roue en cuivre jaune, de 153 dents. Cette roue .est
folle sur l'extrémité de l'arbre .du tambour, mais à l'aide d'un embrayage, elle peut être liée à cet arbre et entraîner par suite le -tambour dans son mouvement. vv'. Vis à filets fins, recevant son mouvement du tambour,
mais tournant très-lentement, de sorte que l'écrou y n'avance que de o'n,00t pour 100 tours du tambour. Cet écrou porte et entraîne un fil de cuivre isolé, lié par une de ses extrémités à deux fils, isolés aussi, partant des pôles positifs de deux piles de Daniell de cinq éléments chacune. L'autre extrémité du fil de cuivre est attachée un ressort en acier, isolé et muni d'une pointe qui appuie obliquement et légèrement sur le tambour. L'axe du tambour, est relié à l'arbre AB par un fil de cuivre dont les extrémités sont mtinies de ressorts qui frottent légèrement
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sur 'Une partie cylindrique quelconque de ces deux axes. Les poulies Co, C, portent chacune un bras métallique Ho, H et les roues D D, portent de même des bras fl H, un peu plus courts que Ho et H,. Les extrémités .de Ho et de H, portent des équerres munies de petites languettes d'acier terminées en pointes dirigées vers H,. Lés extrémités de IL et H, portent deux petites pièces de bois, plates, vernies, au milieu desquelles sont incrustées deux lames de cuivre très-min-ces 'dirigées vers l'axe AB et présentant leurs tranchants aux pointes d'acier de Ho et H. Ces dernières ont une longueur telle que quand les bras H, et H, passent devant Ho et Hi, elles Commencent par frotter très-légèrement sur les planchettes, puis viennent toucher un très-court instant les lames de cuivre incrustées, repassent sur le bois, et lâchent enfin celui-ci. Les lames de cuivre Sont soudées à un fil de cuivre isolé dont l'autre xtrémité est soudée à une pièce métallique plate, fixée sur les canons de roues Do, Di, mais isolée de 'ces canons par des lames de bois vernis. A chaque tour des roues, ces pièces viennent en même temps toucher des ressorts d'acier -fixes liés avec les pôles négatifs des deux piles.
Les 'bras des poulies .et des roues dentées, les pointes d'acier des bras des .poulies, etc., sont placés de :telle sorte que quand AB est au repos et que D, est décalée, le mouvement de ab amène en même temps les pointes de Ho, H, au
contact des lames incrustées de H, et H Les fonctions de cet appareil sont des plus simples comprendre.
Supposons que l'arbre tourne à vide dans le sens de la flèche, et que le moteur se trouve du côté A. Par suite du rapport adopté entre les nombres de dents de la roue D et de la roue E, toutes les fois que l'arbre AB aura fait cinquante tours, l'arbre ab et les roues Do, D, en auront fait cinquante et un. Tous les cinquante tours de AB, il y aura donc un contact entre les pointes d'acier de 110, Hi et