Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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EMMAGASINAGE
DES HUILES DE PÉTROLE, ETC.
du reste du liquide drflammable. Pour se débarrasser de cette petite quantité, insignifiante du reste, de pétrole, on établit entre le tube QQ' et le tube DD et à la hauteur de celui-ci, une communication par un tube fermé par un petit robinet (non figuré sur le dessin). Il ne sera pas inutile d'entrer ici dans quelques détails
étant de 6 millimètres, la caisse avec les accessoires peut
de construction. On remarquera que le couvercle du trou d'homme n'est pas horizontal. Cette forme, légèrement inclinée, est destinée à permettre l'expulsion des dernières parcelles d'huile ; les robinets R' et 11" sont manoeuvrés par des tiges filetées et tournant dans une partie formant écrou, de façon à. em.
pêcher le suintement de l'huile par le presse-étoupe. Pour descendre dans les plus petits détails, nous dirons que la forme des boîtes des robinets R' et R" me nous paraît pas heureuse, il est à craindre que des bulles d'air viennent à se loger dans leur partie supérieure. On pourrait les remplacer avantageusement par des vannes manoeuvrées, non plus par des tiges obliques, mais par des tiges verticales. C'est au fond de la cuve en maçonnerie, qu'est scellé le réservoir. Il est nécessaire que ce scellement rende invariable la poSition .de la caisse de tôle ; si quelques fissures venaient à se déclarer dans la maçonnerie inférieure ou latérale, il se produirait des fuites qui nuiraient au jeu de l'appareil en même temps qu'auraient lieu des pertes de matières. Il importe cl.e remarquer, à ce sujet, que le fond. de la caisse est toujours soumis, de bas .en haut, à des pressions égales aux poids de colonnes d'eau ayant pour base ce fond même, et pour hauteurs, diverses hauteurs, selon qu'on emplit ou bien que l'on vide le réservoir. Pour l'appareil que nous avons vu fonctionner, on voit facilement
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peser elle-même 3.50o kilog. Il en résulte que l'effort exercé
par le liquide emprisonné sous la cloche pour arracher celle-ci, peut aller à plus de 20.000 kilog. répartis sur un périmètre de 16 mètres. Il y avait là un point sérieux à étudier, et il semble avoir été résolu d'une manière satisfaisante par l'adjonction de la capacité A, formée par le prolongement des parois verticales de la cloche. On remplit cette capacité d'eau dont le poids vient s'ajouter à celui du
réservoir, et l'on peut ainsi équilibrer exactement avec une hauteur maximum de m,53 donnée au réservoir A, la pression, de façon que la cloche soit pour ainsi dire toujours suspendue au centre de la cuve. Dans la pratique, on ne prendra évidemment pas le soin de déterminer pour chaque hauteur de pétrole la hauteur d'eau dans A, nécessaire à l'équilibre. Il sera probablement suffisant de mettre un ou deux repères à l'intérieur correspondant aux hauteurs d'eau
donnant l'équilibre parfait avec du' pétrole de densité
que les limites inférieure et supérieure entre lesquelles cette
moyenne pour le réservoir plein, plein à moitié ou vide. Le robinet r peut servir, à l'occasion, à faire passer l'eau de A dans l'espace compris entre la cloche et la cuve en maçonnerie. Les fig. i et 2 représentent le réservoir construit par MM. Bizard et Labarre, à Marseille avec l'addition du tube QQ' et du réservoir AA qui n'y sont pas adaptés; la charge d'eau y est remplacée par de vieilles fontes. L'expérience à laquelle nous avons assisté est des plus ,concluantes, au point de vue capital d'arrêter les incendies. On a versé dans la rigole latérale où le pétrole sortant des fûts est reçu pour pénétrer dans le tube conduit C, 3oo lit. de pétrole brut, et on l'a enflammé, le réservoir ayant été rempli au préalable. Les flammes couvrant plusieurs mètres
pression peut varier sont d.e 800 kilog. et 12..800 kilog. pour le remplissage, 12.000 kilog. et 28.000 kilog. pour la vidange, en posantd=o. 80. L'épaisseur des parois en tôle
se passait dans l'appareil. On a fait plus, et tandis que cet
carrés de terrain, s'élevaient à une très-grande hauteur, l'enduit en ciment du petit mur latéral éclatait, et rien ne