Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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DE LA LOIRE-INFÉRIEURE. 25o
NOTICE sun LE TERRAIN A COMBUSTIBLE
ment dit par la présence de troncs analogues au Segenaria Weltheimiana, par l'abondance des fougères du genre Sphenopteris et la rareté des Nevropteris et des Pecopteris. Ces observations placent le terrain à combustible de la BasseLoire à l'étage supérieur du terrain dévonien, et tranchent
une question qui a donné lieu à de nombreuses controverses. Forme lenticulaire du terrain à combustible.
Il n'a pas encore été possible aux mines de Mouzeil, des
Touches et de Languin, où le terrain à combustible est fréquemment recouvert sur une épaisseur de plusieurs mètres par des sables tertiaires et où les recherches souterraines ont été jusqu'ici très-circonscrites, de faire une
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sous l'effort des masses éruptives. Les veines de houille ont une inclinaison à peu près constante de 8o degrés jusqu'à la profondeur de 5o o mètres explorée par les travaux. La
réapparition dans le même ordre, au nord du terrain à combustible, des poudingues de la base et des mêmes bancs de grès et de schiste argileux avait conduit naturellement à supposer que les veines de houille se repliaient plusieurs fois sur elles-mêmes et s'appliquaient sur les rides bien connues, entre Rennes et Nantes, des terrains de transition. Mais cette ingénieuse théorie ne s'est pas trouvée confirmée
par les travaux d'approfondissement; les bancs de poudingue successifs que l'on rencontre en marchant du sud au nord sont composés d'éléments de plus en plus petits, et les systèmes successifs de veines paraissent être parfaitement distincts. Si les veines ont subi des plissements dans
étude complète de la succession des veines et des roches qui les séparent. Mais on sait d'une manière générale que les poudingues et les grès tendent à disparaître à mesure qu'on s'avance vers l'ouest; que le grès caractéristique, désigné sous le nom de pierre carrée, et très-puissant à Montrelais, est une exception à Mouzeil et ne se retrouve nulle part à Languit]; que le terrain à combustible devient de plus en plus schisteux et qu'il s'amincit à, mesure qu'il approche de sa limite occidentale.
la profondeur, il ne semble pas que les branches repliées soient revenues affleurer jusqu'à la surface, sauf en ce qui concerne les poudingues de la base.
Redressement, dislocation et plissement des veines sous l'effort de l'éruption Les mêmes veines ne. des porphyres quartzifères et des amphibolites. semblent pas avoir été repliées sur elles-mêmes de manière à présenter plusieurs affleurements à la surface.
poudingue, très-développé au sud des mines de Montrelais, y reparaît en bande étroite au nord de la formation. disparaît aux mines de Mouzeil et des Touches où les grès et les schistes houillers sont en contact immédiat avec le grès argileux, et à la mine de Languin où ils s'appuient directement sur les schistes métamorphiques et les gneiss.
La bande de terrain carbonifère présente de grands intervalles stériles, des rétrécissements, des épanchements et des plissements qui trouvent leur explication dans les éruptions de porphyres quartzifères et d'amphibolites dont les massifs sur un grand nombre de points sont venus affleurer jusqu'à la surface. Tout le terrain à combustible et les terrains encaissants ont été redressés presque verticalement
Poudingue grossier à la base du terrain à, combustible.
A la base de la formation houillère Se trouve un poudingue grossier composé de galets de grès argileux, de quartz hyalin laiteux, de quartz noir, de schiste noir micacé et de schiste verdâtre probablement serpentineux. Ce
Bancs de grès argileux intercalés dans le poudingue de la base. Poudingue Poudingue à noyaux feldspaavec alternance de schistes bruns argileux. Alternance de grès argileux verdàtro thiques de la grosseur d'une noix. et de schistes argileux parfois rubannés passant par diverses nuances du