Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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DANS LA PROVINCE D'ALGER.
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SONDAGES EXÉCUTÉS
seraient pas arrivés, si le service des mines avait eu au .commencement de l'année un crédit suffisant pour faire face à toutes les éventualités. 07i°"",50 de vingt-quatre heures de travail ont été employés pour pousser le forage jusqu'à 138",2o de profondeur, ce qui donne un avancement moyen de im,28 par vingt quatre heures. 11 a fallu ensuite 5oi,50 de travail pour arracher les tubes, à cause de la pression des sables et des marnes. De nombreux accidents ont entravé cette opération. Six nappes ascendantes ont été rencontrées à Mériclja. .
La première a été rencontrée à 13-,5o à la tête de la couche de marne graveleuse n° 7. Sa température était de
17 degrés, tandis que celle de l'eau du puits de service était de 1.6°,5o. Son niveau se tient à i'",90 sous le sol, tandis que le niveau de l'eau dans le puits de service était à 2m,26 sous le sol. Cette nappe a été rencontrée dans plusieurs puits ordinaires de Méridja.
La deuxième nappe a été trouvée le
23 mars 1863 à dans la couche de poudingue et graviers n° 12. Son niveau se tient à o"1,90 sous le sol. Sa température n'était que de 16 degrés.
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Le niveau de l'eau dans le puits de service était à la même époque de om,90 sous le sol et la température de 16 degrés comme pour l'eau ascendant Il est probable que les pluies avaient alors relevé le niveau de l'eau dans le puits de service, et contribué à baisser la température de l'eau ascendante. Le niveau de l'eau clans le trou de sonde a baissé de nouveau avec l'approfondissement du forage. Il était de im,65 sous le sol, le 21 mars i864, lorsque le sondage était à 05m,5o; mais alors se manifesta une élévation subite du niveau de l'eau qui fut porté à om,90 sous le sol dans le trou de sonde, ce qui correspond à une troisième nappe ascen-
dante. La température de l'eau de cette nappe était de 22 degrés, tandis que l'eau du puits de la place marquait
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2 mètres. La dif18 degrés pour une profondeur d'environ férence de température entre ces deux nappes est de 4 degrés et correspond à une différence de fo3r",5o de profondeur, ce qui donne un accroissement de température de degré pour un accroissement de profondeur de 25111,85. En pompant dans le trou de sonde, on a obtenu un débit de i litre par seconde et le niveau a baissé à 2m,75 sous le sol. En continuant le sondage, on a fait filer la colonne de 0'08 au-dessous de la troisième nappe ascendante, ce qui a coupé cette dernière; aussi le niveau a baissé de nouveau dans le trou de sonde et le puits de service; il était de 1-,8o le 5o mai 1864. Il y eut alors une nouvelle dénivellation en traversant la couche de sable calcaire et siliceux n° 20, ce qui correspond à une quatrième nappe ascendante trouvée à 125"',5o. Le niveau de l'eau sous le sol se maintint à 1-,9c, , dans le puits de service et s'éleva à im,4o dans le trou de sonde; la température de l'eau du trou de sonde fut portée subitement de 20 à 22 degrés. Une cinquième nappe ascendante a été trouvée à 151"1,4o à la partie inférieure de la même couche de sable n" 20. Le niveau de l'eau dans le puits de service étant à 2 mètres sous le sol, celui du trou de sonde s'est élevé subitement: à orn,8o sous le sol, et la température de l'eau a été portée à 24°,5o. Des trous ont été faits dans la colonne de garantie à °',3o sous le sol pour faire tomber l'eau artésienne au fond du puits de service, d'où une conduite à ciel ouvert la menait dans un aqueduc traversant la route carrossable d'Alger au Fondouk. Le débit de cette cinquième nappe a varié de 14 à,20 litres par minute. Ce débit est sans doute 1
insignifiant au point de vue de l'irrigation des cultures, mais il n'en démontre pas moins la possibilité de trouver des nappes jaillissantes dans le terrain pliocène de la partie orientale de la Métidja. La colonne de o"',13 étant enfoncée au delà de 151-,4o,
le niveau d'eau a baissé de nouveau, par suite de la ren-