Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
Page : Image 171
Révision de 7 févr. 2015 01:54:18, edited by Anonymes
o
Dans le sondage n° 4, le niveau s'est élevé de 5rn,45 à 2"',94 au-dessous du sol. Dans le sondage n° 6, le niveau d'eau s'est élevé de 5-,2o à 2'",16 au-dessous du sol. A 5 mètres au-dessous du sol, la source jaillissante donne 4 litres par seconde à la température de 2o degrés. Cette eau est de bonne qualité ; aussi a-t-elle rendu un très-
grand service aux habitants de l'Alma dont les eaux potables étaient infectées par les sauterelles mortes et ne pouvaient plus servir à l'alimentation des bestiaux. La source jaillissante a été aménagée et alimente un abreuvoir public situé sur la berge de rive gauche du Boudouaou. Au gué du Hamiz, sur la route d'Alger au cap Matifou, dans le sondage n° 4, l'eau a jailli jusqu'au sol avec un débit de 2 litres environ par minute, à la température de 2o
DANS LA PROVINCE D'ALGER.
SONDAGES EXÉCUTÉS
314
3t5
Sondages sur l'emplacement du barrage de l'Oued-Djer, en amont de la plaine de la Métidja. Maitre sondeur : M. Clément Purtschet.
Des sondages. ont été commencés, le 18 décembre 1866,
sur l'emplacement du barrage projeté par le service des ponts et chaussées dans la vallée de l'Oued Djer, en amont du débouché de cette rivière dans la plaine de la Métidja. Au 31 décembre 1866, on avait exécuté un sondage de il mètres de profondeur qui, avait traversé 8"',5o de gros cailloux roulés et 2m,5o de terrain schisteux sur lequel le barrage doit être fondé. § 11.
SONDAGES DU TERRITOIRE MILITAIRE.
degrés ;
Au sondage n° 5, le même fait s'est reproduit ; Au sondage n° 5 de la traille du Sebaou, le niveau de l'eau qui se tenait d'abord à 1°.,to sons le sol s'est élevé à vn,5o au-dessous du sol, à la profondeur de 12",3o. On voit donc que les sondages de 15 à 25 mètres de profondeur, au milieu des alluvions de rivières de la province d'Alger, peuvent souvent donner des eaux potables jaillissantes ou ascendantes qui dans certains cas sont appelées à rendre de grands services aux populations riveraines.
Nous rappellerons que des sources de même nature ont été obtenues dans la vallée de l'Harrach (au gué de Constantine), dans la vallée de l'Oued Fatis, près de son
Les travaux de sondage du territoire militaire avaient été
suspendus le 14 avril 1864, à cause de l'insurrection qui avait éclaté à cette époque dans le Sud. D'après les ordres de M. le général de Wimpffen, commandant la province d'Alger, M. le maître-sondeur Sauvy s'est rendu dans le Sud en mai 1866, pour constater l'état dans lequel se trouvaient les sondages de l'Oued Kaider, de l'Oued Kourirech, d'El Mesran et d'AM Malakoff, et le matériel de sondage
que l'on avait dû abandonner sur place au moment de l'insurrection. Il résulte de l'inventaire dressé par M. Saury que les pertes que les insurgés ont fait subir au matériel, par suite du pillage et de l'incendie, s'élèvent à la somme totale d'environ 20.000 francs.
confluent avec le Masafran et dans les rivières des environs de Bou farik.
Sondage d'Aïn Malakoll:
Le sondage d'Ain Malakoff qui débitait 13'.,58 par seconde au moment de la cessation des travaux, le 15 décembre 1862, ne donnait en mai 1866 que 6"t-,61 par se-