Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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SONDAGES EXÉCUTÉS
tres et l'on continue le sondage au milieu de la couche de poudingue n° 15 de ,6", 8o d'épaisseur. La dureté de cette, roche rend le travail très-pénible et très-lent. Parfois le trépan est fortement coïncé au fond du trou de sonde. A' 152 mètres de profondeur, la sonde se brise en deux tron-
çons et on les retire à grand'peine avec la cloche à vis. Entre 16om,6o et 165m,4o, on approfondit le trou sans que la cuiller rapporte aucun détritus-. Le niveau de l'eau res-
tant constant dans le trou de sonde, il est probable que la sonde a traversé une excavation irrégulière dans laquelle se
logent les débris de poudingue broyé, par le trépan,. La couche de marne bleue, très-grasse, n° 13, qui vient après retient avec une grande adhérence lés lames du trépan, et chaque fois l'on doit développer des efforts très-énergiques pour dégager la sonde. Des éboulements fréquents empêchent le forage d'avancer au delà de 17om,15. La colonne de om,19 ne peut descendre au delà de 144 mètres, parce qu'il est impossible d'élargir suffisamment le trou au-dessous de la base de la colonne avec le trépan à oreilles mobiles. Le poudingue est tellement dur qu'il reste toujours
DANS LA PROVINCE D'ALGER.
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on élargit le trou avec le trépan de om,25. Le 7 mars. on redescend la colonne de o"', 'g. Le. 26, elle est. arrivée à 168 mètres et l'on reprend le forage qui, le 14 avril, était parvenu à I 78,4I , tandis que la colonne de o", 19 était 177m,55. Sur l'ordre de M. le général insuf, les travaux sont suspendus, à cause de l'insurrection. Une partie du matériel est transportée dans le magasin d'El Mesran et le détachement quitte l'Oued Kaïder le 16 avril 1864 pour se rendre à Bogbar où il arrive sans accident. Jusqu'à la profondeur' d'environ 5o mètres, on a employé la tarière, mue par des tiges de fer de o"',o4 de côté pour le passage des terrains. tendres ; mais à, partir de 5o mètres., on n'a employé que le trépan à chute libre de Kind.
Le sondage de l'Oued Kaïder a présenté deux périodes bien. distinctes. Du 22 mars au 24 mai 1865, le travail a. marche presque sans interruption et d'une manière trèsrégulière. Il était parvenu alors à 146°1,51 au diamètre de,
procède alors au retrait de ces derniers, le 21 février 1863,
um,25 en 55imirs,50 de 211 heures de travail effectif. Cela, donne un avancement moyen de 2",64. par 24 heures, pose des tubes comprise. D'ans la deuxième. période qui va du 20 novembre 1863 an 14 avril 1864, on a fait 5 rm,90 en ri oj"vs,5 o. de 24 heures;
afin d'élargir plus commodément le trou au diamètre de 0m,23. On saisit la colonne de om, 19 avec le rivoir et on
de travail, ce qui donne un avancement moyen de om',2g par 4 heures,. pose des tubes comprise.
fait effort pour l'enlever avec les vis, les moufles et la grande
En réunissant les deux périodes, on trouve' que les 178m4
roue qui a remplacé le treuil. La colonne se brise à 49 mè-
de sondage ont été faits en 166 journées de travail, ce qui donne un avancement moyen de 1m,07 par 24 heures. Le prix de revient du sondage de l'Oued Kaïder peut être
des aspérités qui s'opposent à la descente des tubes. On
tres du sol et on- relève au jour 45 mètres, parce que la tète de la colonne était dans le puits de service à 4. mètres sous le sol. On descend le rivoir à la profondeur de 52. mètres pour retirer le deuxième tronçon. Les journées des- 22, 23: et 24 janvier 1864, se passent en efforts inutiles. La glissière se rompt : on parvient à enlever le rivoir avec les tiges en bois. On remplace ces dernières par des tiges en fer de om,o4 de côté. On saisit la colonne par le pied avec le rivoir et on la monte avec effort jusqu'au sol. On cure et
établi comme il suit, en ne tenant compte que des dépenses afférentes aux travaux de sondage, tubage compris