Annales des Mines (1867, série 6, volume 11)
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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR. 484 D'un autre côté, la grammes, qui l'avait réduite au repos. surcharge notable. soupape de tête nous offrait déjà une Voici d'ailleurs les éléments du calcul fournis par cette
soupape
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en mettant un poids de 12 kilogrammes à mi-longueur du levier, ce qui faisait correspondre à la valeur de 6a1.,6 la tension absolue de vapeur à laquelle cette soupape aurait commencé à fonctionner (si la première n'avait joué déjà). Tout en relevant ces diverses contraventions, nous devons
me Diamètre de la Longueur du grand bras de levier. soupape. . . 00,11(*) Longueur du petit bras de levier Largeur de la Poids suspendu à l'extrémité du
zone de contact
EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR.
levier
0,0015 Poids de la soupape
i'",00 0', 10
5,2,50 2',50
hk,50 Section de l'o- cent. quar. Poids du levier 95,0500 Distance du centre de gravité du rifice o'",5o Pression équilevier à son axe de rotation tête de la valente à une Charge .du ievier sur la 25',50 atm. sur cet kif soupape. 98,1660 orifice. . .
La charge totale exercée sur l'orifice de la soupape était 2,5 = 55o kilogrammes, corresdonc de 52,5 -I- 22 ,5 pondant à une pression effective de 98,166 = 5an",6. D'aules soutre part, l'expérience indique que presque toujours à souffler à une papes, même bien réglées, commencent demi-atmosphère au-dessous de la pression maximum pour chaige de la soulaquelle on les a établies. Dans l'espèce, la seulement laisser échappape était donc telle, qu'elle devait atteignait une tension per de la vapeur lorsque celle-ci avec effective de 5"t-,1 ou une tension absolue de Ban' un retard de 1 atm. 1/2. On comprend qu'alors le manocelle mètre marquât 4 atm. 1/2. Quant à l'autre soupape, le poids de l'arrière, l'orifice et le levier sont les mêmes;
suspendu à l'extrémité était inférieur de 1 kilogramme, rachetée et au delà, et c'est cette infériorité qu'on avait réglementaire (*) En prenant pour guide l'ancienne formule numéro du timbre surface de chauffe et le qui indiquait pour la
étaient actuels un diamètre de om,098, les dimensions (les soupapes satisfaisantes.
dire que le sieur Tailliez nous a déclaré avoir fait visiter par un mécanicien les appareils de sûreté de sa chaudière lors de réparations exécutées à la machine, six semaines avant l'accident. Le sieur Tailliez croyait ainsi pouvoir compter sur leur bon fonctionnement. Il est d'ailleurs important d'observer que l'existence de ces contraventions n'a pas amené le triste accident du 15 septembre dont nous indiquerons plus loin les causes. Le Détails sur les avaries constatées à la chaudière. corps principal de la chaudière n'a subi aucune altération grave ; la partie inférieure de deux clouures transversales était seule entrebaillée à la suite de l'échauffement et de la dilatation des tôles, et l'on a dû y mettre des pièces. Le bouilleur de droite n'offrait aucune détérioration ; celui de gauche présentait (Pl. X, fig. 4, 5 et 6) une déchirure commençant à orn,65 de l'origine du foyer et se terminant à o'", o5 au delà
de l'arête antérieure de l'autel; les deux extrémités A et E laissant entre elles un intervalle de m, 20 de longueur étaient situées sur une même génératrice ou cylindre; la partie la plus élevée de la déchirure suivait sensiblement la direction d'une autre génératrice BD. Le segment de tôle AB'C'D'E qui s'était rabattu était un peu voilé (1 dans la partie voi-
sine de l'autel. Les bords de la déchirure et du segment rabattu montraient d'ailleurs une tôle en fer nerveux de qualité satisfaisante, avec des effets d'arrachement bien (*) Il y avait eu boursouftlement de la tôle et un étirage du mé-
tal; de là les diminutions d'épaisseur et un certain allongement
observés dans la demi-section inférieure de cette partie du bouilleur. TOME XI, 1867.