Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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GÉOLOGEE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.
GÉOLOGIE DE LA NOUVELLE-CALEDOME.
la constitution géologique des îles Loyalty dans un intéressant mémoire publié dans la Revue de la géologie ('"); le P. Montrouzier, avec le style concis et plein de sens qui le caractérise avait aussi donné une esquisse géologique de la Nouvelle-Calédonie (**) ; enfin, M. E. Deslongchamps, avait fait dans le Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, VIII' volume, une étude consciencieuse de quelques
Chalinas, qui ont bien voulu examiner les fossiles que je rapportai, en déterminer quelques-uns et me donner leurs avis à leur égard. J'ose espérer maintenant, que notre belle et jeune colonie, tenant renfin un jour ses promesses, offrira bientôt aux exploitants, de riches mines métalliques et qu'alors cet essai pourra leur être de quelque utilité.
fossiles de l'Ut Hugon, que lui avait remis M. Desplanches, chirurgien de la marine. Néanmoins, le champ était encore vaste et chaque pas que je faisais dans File, était pour moi le sujet d'une observation nouvelle, car il est peu de contrées, à surface
posnuON GÉOGRAPHIQUE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.
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égale, aussi variée clans ses éléments que notre colonie du Pacifique ; je fis ainsi le tour de File, remontant toutes les vallées un peu importantes en suivant jusqu'à leur source les bords ou les lits des rivières ; je traversai File de l'est à l'ouest en ,divers points, du sud., .du centre et du nord, recueillant partout des échantillons et des notes. J'étais de retour en France à la fin de l'année i866; peu
de temps me restait pour opérer le classement de mes échantillons pour l'Exposition universelle ; M. Jannettaz, minéralogiste ,du muséum, chargé par 'le ministère de la marine de l'étude de quelques minéraux ou roches prove-
ant de nos colonies, voulut bien me continuer son concours au sujet fde la Nouvelle-Calédonie, et je profite de cette occasion pour remercier mon ,collaborateur de tous les services et de l'aide obligeant qu'il m'a rendu dans exécution de cette tâche. JI me reste encore à faire accepter mes remerciements KM. Brongniart, le vicomte }d'Archiac, Fisher et %nier-
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La Nouvelle-Calédonie est une île située entre les 200 i o' et
26' de latitude sud et entre les 161e 55' et 164°55' de longitude est du méridien de Paris; sa largeur moyenne est 3 lieues, sa longueur de 75 environ : cette terres, de 12 longue et droite, s'étend au-dessus de l'Océan, du nordouest au sud-est, il est à remarquer que, dans ces parages, cette direction est commune à la plupart des chaînes de montagnes ou des îles dont les groupes forment des archipels; ainsi, à 15 lieues dans le nord-est de la côte orientale de la Nouvelle-Galéclonie , nous trouvons d'abord le groupe des Loyalty, composé de trois îles dont l'aligne2,2°
ment est parallèle à l'axe de notre colonie. Toujours dans la même direction, mais à une distance de 75 lieues, on rencontre le groupe des Nouvelles-Hébrides, qui se compose
de plusieurs îles, toutes placées sur la même ligne qui court du nord 5o0 ouest au sud 6):)0 est. Les îles Viti, les îles Salomon et la Nouvelle-Guinée sont aussi clans le même cas.
(*) Années 1862- i865. Revue de géologie de MM. Delesse et Lau-
gel, p. 569. (**) Notice historique, ethnographique et physique de la Nouvelle-Calédonie.
le dirai ici quelques mots sur la nature géologique des îles qui avoisinent la Nouvelle-Calédonie; quoique je possède bien peu de données sur ces terres, jusqu'ici si i'peu connues, j'ai pensé qu'il serait intéressant d'avoir quelques