Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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GÉOLOGIE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.
due; il n'est cependant pas douteux quel' origine de ces schistes ne soit la même que celle des schistes serpentin eux du Nord.
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on rencontre sur le versant opposé la source de la rivière
ardoisiers, quelquefois satinés, courbés dans tous les sens leur direction est le N. 700 0. Enfin dans le nord, la Bassin du Diahot et Arma. plus grande partie du bassin du Diahot et tout le territoire de la tribu d'Arama, sont composés de schistes ardoisiers et argileux ; à Arama, cette formation présente la plus grande régularité, mais au Diahot elle est souvent traversée par des stéatites et du quartz en filons. Cette -série offre souvent Hauteurs de ces formations. des pics d'une hauteur assez considérable parfois très-effilés, tel est celui de .Nindo à Arama, qui se présente comme une aiguille; il est formé par les schistes argileux qui dans ce point sont relevés eux-mêmes verticalement, présentant une colonne aiguë, isolée, dont l'aspect a frappé l'imagination
d' 0 uaraï, dont le lit offre une route suffisamment bonne dans
même des indigènes, car ils font de ce point élevé de
ce pays où l'on ne voyage qu'en gravissant et descendant constamment des chaînes de montagnes. Dans ce parcours on observe aussi que le centre de l'île est presque complètement formé de schistes serpentineux, surmontés toujours par les schistes argileux ; seulement ici les roches magnésiennes éruptives percent assez souvent les terrains et se montrent à découvert.
600 mètres environ au-dessus du niveau de la mer, un lieu
De Nouméa à Kanala.Lorsqu'on traverse l'île en allant de Nouméa à Kanala, on commence à rencontrer à Ahoui les
schistes serpentineux dans le fond des vallées et, à partir de ce point, jusqu'à Kanala, on trouve, généralement dans des vallées, des schistes serpentineux et sur les sommets les schistes argileux blancs ou rougeâtres; toute la série étant habituellement découpée par des filets de quartz, quelquefois chargé d' épidote.
De Kanala à Ouarcii. De Kanala à Ouaraï on traverse l' île en suivant une route assez facile, car après avoir franchi la chaîne de montagnes qui contourne la plaine de Kanala,
De Ouciilou à Houagap. De Ouaïlou à Houagap on retrouve encore la même série de schistes ; à Ponérihouen, la variété ardoisière forme des bancs puissants; à Amoi, au sud-sud-ouest de Houagap, les schistes argileux se montrent en chaînes considérables et très-élevées. De Houagap à Gatope. Les schistes ardoisiers, serpentineux et argileux se montrent sur presque tout le parcours de cette route : on les trouve à Poimbey, associés à des calcaires dont nous parlerons tout à l'heure. Au delà du centre de l'île, à Pamalé, on retrouve les schistes ardoisiers gris-bleuâtres, mais alors ils sont plissés et contournés dans tous les sens ; à Tchita, le long de la rivière de Voh, qui se déverse dans la mer à Gatop, nous retrouvons des schistes
consacré où ils viennent apporter des offrandes à leurs dieux. Vient ensuite à Amoi le pic de ce nom qu'il est à peu près
impossible de gravir jusqu'à son extrémité, tant il est ver tical ; il a 8 à 900 mètres d'élévation. Calcaires associés à la série schisteuse précédente. Ces calcaires se développent surtout de Hienguène à Houagap sur une longueur de 25 à 3o kilomètres ; là ils sont placés au-dessus des schistes ardoisiers; leur structure est souvent schisteuse, ils sont plissés et contournés dans tous les sens,
et, comme on les rencontre là le plus souvent sur les rivages de la mer et baignés dans ses eaux, ils y sont alors percés et rongés par de nombreux lithophages. Ces calcaires
découpés par des veines de quartz sont eux-mêmes trèsdurs et très-siliceux, mis dans un acide l'effervescence s'arrête bientôt, et, ce calcaire dissous, il reste un squelette siliceux conservant la forme de la portion attaquée. Souvent aussi ces calcaires sont caverneux et se dressent au-dessus du sol en masses imposantes ; tels sont ceux de Hienguène, .qui surgissent du sol ou du sein de la mer pour