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GÉOLOGIE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.

GÉOLOGIE DE LA NOUVELLE-CALEDONEE.

Calcaires de Description des roches de cette formation. Ces calcaires qui forment toute la pointe de l'Artillerie.

voici la description de quelques-unes de ces brèches, que l'on peut voir dans ma collection 10 Échantillon représentant une brèche formée de quartz noir, de quartz hyalin et de calcaire spathique ; 2° Échantillon d'une brèche composée de quartz noirâtre, de quartz hyalin et de silex désagrégé superficiel-

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une pointe qui s'avance dans la mer, où elle se termine à pic, sont compacts, un peu siliceux, traversés par de nombreuses veines de calcaire spathique; ils tiennent parfois des pyrites sphéroïdales, et très-souvent des noyaux de silex. Ils offrent quelquefois aussi des cavernes tapissées de calcaire concrétionné ; ce calcaire n'a présenté jusqu'ici aucun débris fossile, cependant il est depuis longtemps déjà le sujet de nombreuses fouilles pour l'extraction de la pierre à chaux, etc... Les bancs supérieurs de cette roche sont usés, mamelonnés, polis, comme par un long frottement d'eaux en mouvement ; on observe surtout cela dans le col qui recoupe la chaîne sur la route de Nouméa à la baie des Anglais; en ce point, les calcaires paraissent s'enfoncer sous des masses argileuses qui semblent dues, soit à un produit de transport, soit, plutôt, à un certain état des brèches, dont un des éléments surtout serait en abondance et en décomposition; nous allons étudier ces brèches et voir les transitions par lesquelles elles passent.

Les brèches, nous l'avons dit, sont abondantes non-seulement autour de Nouméa, mais font leur Brèches.

apparition dans beaucoup d'autres points de l'île, affectant cependant des constitutions parfois très-diverses. Au sujet des schistes feldspathiques, nous donnerons une coupe montrant le passage aux brèches de ces schistes ; ailleurs (fig. 6, Pl. II), les schistes C passent d'abord à un grès A, puis aux brèches B; ailleurs encore, dans l'île Non,

ce sont des poudingues, qui passent à des brèches ; les deux roches étant accompagnées de nombreux rognons sphéroïdaux de pyrites. Ici le poudingue se compose essentiellement de silex noir et de quartz hyalin. D'après ce que nous voyons, ces brèches paraissent toujours être la limite de roches quelquefois assez différentes ;

lement; cette particularité du silex s'observe également souvent, comme nous le verrons, pour des rognons de silex

et d'opale intercalés dans des serpentines, et je ne serais point surpris, quoique je n'aie pu le constater, que ces brèches à silex en décomposition ne soient, elles, postérieures aux serpentines qui leur auraient fourni cette matière qui leur est commune ; 5° Échantillon de la brèche précédente avec addition de limonite ,

qui s'isole quelquefois et forme les grandes

masses d'argiles rouges ferrugineuses sous lesquelles s'enfoncent les calcaires de la Pointe de l'Artillerie,. dans lesquelles on trouve, disséminés dans leur masse, des cris-

taux de gypse, lenticulaires, aplatis, rougeâtres et de la variété trapézienne. Comme les brèches d'où elles paraissent provenir, comme les poudingues et les calcaires décrits, ces argiles contien-

nent aussi beaucoup de rognons sphéroïdes de pyrites et surtout des amas, globulaires aussi, mais de plusieurs mètres de diamètre parfois, de silex jaunâtre, blanc de lait

ou bleuâtre. En résumé tous les éléments des brèches prennent dans certains points des proportions gigantesques par rapport à nos termes de comparaison, de telle sorte que passant successivement d'un énorme amas de silex sur un autre de limonite et ainsi de suite, on ne s'aperçoit pas, au premier abord, de la liaison de ces amas. Ainsi, on voit af-

fleurer auprès de la Caserne d'immenses bancs de jaspe rouge, accompagnés de fer oligiste ; ailleurs ce même jaspe, en petits fragments, forme bien une partie composante d'une TOME XII, 1867.

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