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GÉOLOGIE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.

GÉOLOGIE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.

bancs d'anthracite de Karigou étaient, après de nombreuses recherches, les affleurements qui avaient la plus belle apparence. Je fis pratiquer dans ce lit une galerie en direction, dont la largeur de im,Lko occupait la largeur des schistes et bancs charbonneux, ceux- ci étaient au nombre de trois,

plan des couches ; au-dessus un lit de schistes très-argileux avec empreintes nombreuses de bivalves indéterminables, enfin les grès. A 4o mètres d'avancement, dans la galerie en direction, les couches subirent des étranglements qui firent presque disparaître l'anthracite ; cette circonstance, jointe à la mauvaise qualité du combustible, détermina à abandonner les recherches. En effet, cette anthracite est toujours mélangée à une très-grande quantité de schistes et de matières terreuses, qui la rendent trop impure pour être utilisée.

-d'une épaisseur de o"',20 environ, séparés par des couches de schistes de om,-So. Les schistes formant le mur des bancs, c'est-à-dire leur partie inférieure, sont durs, pierreux, contiennent peu de matières charbonn euses ;

c'est le contraire pour ceux intercalés entre les bancs d'anthracite; ils sont remplis de petits filets de charbon, mais trop faibles pour être recueillis ; quant aux schistes du toit, ils sont imprégnés de pyrites, de matières charbonneuses et de débris de plantes carbonisées. Tous ces schistes paraissent avoir été à l'état de banc vaseux que l'action métamorphique a durci; aussi on observe moins dans leur structure des couches distinctes que des fendillements sans règle produits par le retrait considérable qui a dît avoir lieu sous l'influence de la chaleur ; certains de ces bancs de schistes contiennent des masses ovoïdes éminemment dures, fusibles comme les schistes eux-mêmes, pyriteuses et séparées par des plans parallèles plus ou moins distincts et perpendiculaires au plus grand axe. Ces diffé-

rentes parties se séparent facilement suivant ces plans, dont le vide est quelquefois rempli par des cristaux de quartz et de chaux carbonatée colorée par des matières bitumineuses. Des bancs de grès euritique s'intercalent aussi au milieu des schistes, et sont eux-même imprégnés de matières charbonneuses. Une galerie à travers bancs, prenant son origine à 2 0 mètres de l'entrée de la galerie de direction et recoupant les couches du toit rencontra les schistes feldspathiques sur une longueur de 5",5o; là se trouvait un banc d'anthracite de orn,15 d'épaisseur, immédiatement suivi par un petit lit de chaux carbonatée fibreuse, à fibres perpendiculaires au

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Autres gisements analogues à Koe. - Si l'on remonte les ruisseaux nombreux qui descendent de la grande chaîne et viennent se jeter dans la rivière de Dumbéa, après avoir arrosé les plaines de Koé et Koutio-Kouéta, ou bien encore

ceux qui arrosent la plaine de Saint-Louis, on les voit prendre leur source dans les roches d'éruption magnésiennes, puis rencontrer bientôt des schistes noirs, parfois ardoisés, tenant quelquefois d'énormes troncs d'arbres : ces débris sont silicifiés. Enfin en dessous arrivent les schistes anthraciteux dans les grès feldspathiques. Ces couches ont presque toujours subi, comme nous l'avons vu à Karigou, de violentes convulsions. La fig io, Pl. II, est la coupe, à Koé, des lits anthraciteux à Nucula liameri. .

Les grès -feldspathiques sont souvent associés à des poudingues ; à Saint-Louis il sont exploités comme pierre de construction, et l'on trouve souvent, disséminées dans leur masse, des particules charbonneuses. Ce grès contient parfois des fragments de tiges d'arbre tout imprégnés de pyrites. Roches associées aux schistes carbonifères. - Les schistes

immédiatement placés au-dessus des couches anthraciteuses tiennent parfois des filons assez importants de quartz noir, et, plus rarement, des feldspaths blancs. En second lieu, vers le haut du ruisseau de Scho, parallèle à celui de Karigou, on rencontre au milieu des schistes des -

TOME XII, 1867.

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