Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)

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ej:0,1.e).Qg DE 14A NOUVELLE-CAUDONIE.

surgirent en abondance, .dans ces parages, les roches ..eruptives magnésiennes,: ce cône, .élevé à large base, diffère,

au point de vue physique, des pics voisins par son isolelement, mais les roches qui le coMposent se rattachent à celles de la grande chaîne e ont exercé les mêmes actions soulevantes et métamorphiques sur les roches stratifiées à travers lesquelles elles se sont fait jour. Nous avons vu que du côté de l'ouest, c'est-à-dire sur le _rivage de la mer, on rencontre au pied du mont .d'Or la formation carbonifère présentant là, entre la mer et la montagne, une bande étroite. Si contournant alors lemoot d'Or, on SQ dirige entre son. pied e la rivière de .Boulari, -on rencontre d'abord une-série de petites collines reliées par des ,.contre-forts et composées des schistes feldspathiques que nous

connaissons. La végétation est d'une grande richesse, aussi y trouve-t-on de belles cultures indigènes dans les petits vallons qui séparent ces collines, entonnoirs bien abrités des vents et toujours un peu humides, des plantations de café réussiraient très-bien. Bientôt l'aspect du pays change d'une manière complète; aux schistes succèdent des argiles rouges formant des collines peu élevées, mais allongées qui contiennent des rognons de fer oxydé, chromé, etc. Quelques petits filons de quartz, cristallisé parfois blanc jaunâtre, caverneux, grenu, courent au milieu de ces amas argileux; on y rencontre 'aussi -des veines de feldspath coloré par l'oxyde de fer ; la végétation est à peu près nulle. Sur les bords de la rivière Boulari et dans ce S argiles se trouvent deux puits de 5 mètres environ de profondeur ;

ont été creusés, paraît-il, par l'infortnné M. Bérard dans la pensée qu'il trouverait du cuivre.; car, d'après les naturels de ces parages, auxquels je montrai des échantillons de cuivre oxyclulés, la rivière de Boulari contiendrait souvent dans son lit des rognons plus ou moins volumineux

de ce riche minerai de cuivre, et cela surtout -.après les

piOLO.GIE DE LA. NOUTEUE-C.A.LEDONIE.

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grandes pluies. Le temps m'a malique pour faire -des liecherches dans ces parages..

En quittant les .fouilles opérées par M. iBérard., nous commençâmes par contourner la face nord-est .du mont d'Or, nous dirigeant au sud-est ; les parties basses sont ici trèsmarécageuses; quelquefois aussi elles sont remplies par des

blocs descendus du mont d'Or, des masses ferrugin.eus.es et .siliceuses à demi-scorifiées, Ces masses siliceuses, .qui paraissent provenir de la décomposition des serpentines, se retrouvent souvent avec elles, offrant alors plusieurs aspects, tantôt t'est un silex caverneux, renfermant encore. dans ses cavités des ,silicates magnésiens.; tantôt nous voyons le passage du quartz hy.alin fibreux à l'opale; quel-

,quefois c'est un quartz résinite à telles desquelles les matières serpentineuses ont été enlevee,s, infln, ce .soot parfois des squelettes de silice, :provenant d'une serpentine ,dont la magnésie a disparu. Arrivant enfin dans la plaine de ..f(houen on trouve ,un ruisseau, affluent de la .rivière iga,céa, dont les eaux jaunies par l'oxyde de fer, tiennent en dissolution une forte proportion de sulfate de protoxyde de fer que dénonce leur saveur astringente et analogue à celle de .1' encre; on sait prennent que la médecine tire parti de ces eaux ; leur source sur le flanc nord-est du mont .d'Or etyeis le col qui le sépare de son contre-fort sud. En opérant l'ascension du mont d'Or par le ruisseau de la cascade (flanc sud-ouest), on rencontre d'abord des alluvions récentes, formées de blocs . éruptifs volumineux, détachés des parties plus élevées et empâtés dans des .argiles jaunâtres. C'est dans ces alluvions que .le ruisseau s'est creusé une cascade d'environ 19. mètres de hauteur, dont .les parois forment un petit cirque presque entièrement fermé. Au-dessus de cette Chute d'eau, on trouve des roches stratifiées très-friables; schistes ,argileux, aux couleurs vio-

lettes, jaunes ou blanches, dirigés nord-ouest et sud-est,