Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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EXPÉRIENCES SUR LES RESSORTS
cilement le ressort, en agissant sur la poulie avec la main, aidée, si cela est nécessaire, par un poids convenable placé dans le plateau.
Nous n'avons opéré que d'un quart de tour en quart de tour. Pour passer d'un quart de tour au suivant, après chaque opération, on agissait légèrement de bas en haut sur le plateau, ce qui permettait de dégager le déclic de la roue à rochet et de laisser passer la dent avec laquelle il se trouvait en contact. On décrochait ensuite le -fil pour le fixer au crochet horizontal ascendant de la poulie, puis on diminuait la charge jusqu'au moment où l'équilibre paraissait établi. On s'assurait de la stabilité de l'équilibre en faisant subir un petit déplacement angulaire à l'arbre de part et d'autre de la position correspondant à l'observation que l'on avait à faire. Nous avons opéré sur un ressort de pendule (*) de om,o27 de largeur et de om,0005 d'épaisseur. Nous avons fait qua-
tre séries d'expériences, l'une avec la longueur totale du ressort, qui était de 3 mètres, et les trois autres en réduisant successivement cette longueur aux 3/4, à 1/2 et à 1/4.
DES CHRONOMÈTRES.
est devenu alors sensible pour des variations de charge de 2 o à 3o
grammes.
Rapports entre les divers éléments du ressort. - Le diamètre de la bonde est de or',021, celui de la virole, mesuré à l'intérieur, de o,o63, soit à peu près trois fois le précédent, rapport adopte dans la construction des montres. Soient
1 la longueur de la lame,
No le nombre des spires qu'elle forme lorsqtrelle est complétement armée, z la fraction du rayon de la virole occupée par les spires dans cet état,
a le rapport de la longueur de la lame a deux fois le diamètre intérieur de la virole, Ro = om,105 le rayon de la bonde, R = om,o315 le rayon intérieur de la virole, e om,0005 l'épaisseur de la lame. On a les relations (*) 1 = 7cN0 (Noe+ 2110),
Lorsque le ressort approche de sa limite de tension maxi-
mum, il devient paresseux, c'est-à-dire qu'il se trouve dans des conditions telles que s'il faut ajouter un certain poids q à la charge Q placée dans le plateau, pour faire subir à la poulie un petit déplacement angulaire, il faudra enlever à Q q un poids supérieur à q pour ramener la poulie à sa position primitive ; ce qui s'explique par les actions mutuelles que les spires exercent entre elles et qui développent des frottements notables. Dans de pareilles conditions, l'expérience ne pouvant don-
ner aucun résultat précis, nous avons pris pour point de départ de nos observations un état du ressort antérieur à celui dans lequel il est complètement armé. Notre appareil (*) Pour un barillet de ;8 lignes ou den millimètres de diamètre.
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2Ne E
o. o63'
z=
0,126'
qui ont permis d'établir le tableau suivant No
3,00 2,25
27
1,50
0,75
23
16
0,43 0,36 0,26
10
0,16
6
23
(*) Voyez le mémoire cité plus haut. Tous XII, 1867.
17 12
7