Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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DESCRIPTION GÉOLOGIQUE
DU CENERE DE LA POLOGNE.
noïdes présente des affleurements qui forment des bandes assez étroites et en général très-peu développées. Nous voyons les premiers de ces lambeaux au nord de Chenciny près de Zaionczki, d'où ils se prolongent jusqu'à Galenzice. Du côté du midi ce calcaire couvre distinctement le calcaire à polypes, et du côté du nord il est recouvert par des alluvions. Au nord de Kielce près dé Kostomloty, Ce calcaire forme de nouveau une petite chaîne de monticules ; ici aussi, du côté du midi, il recouvre le calcaire à polypes, et du côté du nord, il se cache sous les alluvions. Ce calcaire forme la couche la plus récente de notre for-;
même accompagnés de fragments de crinoïdes. Ce dernier fossile rencontré aussi en grande abondance dans le calcaire en question n'est pas non plus facile à déterminer ;
mation dévonienne, je l'ai nommé calcaire à crinoïdes parce qu'il, contient une grande quantité de tiges cassées de crinoïdes, qui, quoique mal conservées, démontrent cependant que ce fossile est très-abondant dans le calcaire mentionné. Caractère minéralogique.
Le calcaire dont je parle maintenant ne diffère en rien, sous le rapport minéralogique, du calcaire à polypes. Caractère' paléontologique. Je n'ai trouvé que deux espèces de fossiles dans le calcaire à crinoïdes, mais ils s'y montrent en grande abondance. Un de ces fossiles, du genre des Brachiopodes, c'est la Terebratula Puschiana (Pander).
J'ai rencontré le plus de ces fossiles près de Promniki où le calcaire à crinoïdes est recouvert par le grès rouge. Ce fossile est très-difficile à déterminer, ordinairement il ne dépasse pas la grandeur d'un gros pois, outre cela il est fortement enclavé dans la roche et ne se laisse pas facilement détacher sans rupture, cependant après avoir comparé mes échantillons avec ceux que j'ai apportés de Pétersbourg et que M. lt colonel Jerofeieff a bien voulu me don-
ner, je me suis persuadé que c'était bien le même, qu'on rencontre en très-grande abondance dans les environs de Toula, en Russie, où ils appartiennent aussi aux couches supérieures de la formation dévonienne, et là ils sont de
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j'ai trouvé cependant dans un échantillon, le calice qui bien
que mal conservé, paraît appartenir au genre Atocrinus (M. Coy) (Pictet, Pl. CI, fig. 17). Le calcaire à crinoïdes finit l'époque dévonienne dans la contrée que je décris, ainsi que celle des rochers nommés autrefois terrains de transition. Pusch a encore réuni à cette formation les conglomérats
calcaires, mais je tâcherai de démontrer qu'ils appartiennent à une autre formation. FORMATION- PERMIENNE.
Dans la contrée embrassée par ma carte, la formation permienne est représentée par les roches suivantes .
Conglomérats calcaires. Grès rouge. Calcaire jaune cristallin.
Ce calcaire est tout à fait le même que j'ai rangé à la formation permienne dans la carte géognostique de la formation houillère du midi de la Pologne. Outre les rochers cités, c'est à cette formation qu'appartient le calcaire des environs de Kaietanow, dans lequel M. Kosinski a trouvé le productus horridus. Je ne fais pas la description de ce calcaire parce qu'il n'entre pas dans le cadre de ma carte. Conglomérats calcaires. Limites des conglomérats calcaires.
Pusch en rangeant les conglomérats calcaires dont je parle maintenant, à la formation de transition, dit qu'on éprouve cependant un certain doute sous ce rapport, causé par la stratification même des calcaires, et il dit que ces derniers occupent, presque partout, les points les plus bas de la contrée, en entourant les montagnes formées par le calcaire de la formation dévonienne. On pourrait donc en con-