Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
Page : Image 103
Révision de 27 déc. 2014 17:20:55, edited by Anonymes
18o
DU CENTRE DE LA POLOGNE.
DESCRIPTION GÉOLOGIQUE
Terebratula emarginata (Quenstedt der Jura, p. 494, Pl. LXVI, fig. 28); je l'ai rencontré à Ciesle. zi s. Terebratula intermedia (Quenstedt der Jura, p. 419, Pl. LVII, fig. 25); je l'ai trouvé à Ciesle. 12. Terebratula lacunosa Dichtoma (Quenstedt der Jura, p. 655, Pl. LXXVIII, fig. 17); je l'ai rencontré au même endroit que le précédent. 15. Terebratula acuticosta (Quenstedt, p. 424, Pl. LVIII, fig. e 1); jai trouvé ce fossile à Zerniki. 10.
Polypes.
14. LithOdendron plicatum (Quenstedt der Jura, p. 711, Pl. LXXXVII, fig. et 2); j'ai trouvé ce fossile à Zerniki.
181
En réunissant ces résultats avec ce que nous avons dit du calcaire à ammonites, nous arriverons à conclure que : les trois assises de notre formation jurassique qui se distinguent visiblement entre elles, ne sont pas plus anciennes
brun de Quenstedt, et ne sont pas plus récentes que le y blanc de Quenstedt, car nous devons regarder les deux derniers fossiles comme insignifiants. De cette manière les trois assises de notre formation jurassique représenteraient, dans la contrée que je décris, 6 assises de Quenstedt, et principalement trois assises appartenant aux couches supérieures du Jura brun et trois appartenant aux que le
couches inférieures du Jura blanc.
En réunissant les fossiles cités, et prenant les divisions
En prenant cependant pour base les divisions adoptées par A. d'Orbigny, je pense que notre formation jurassique doit être placée à la douzième époque jurassique, c'est-à-
adoptées par Quenstedt clans son ouvrage intitulé Der Jura, nous arrivons à trouver que des 14 fossiles cités, le fossile du n°8 ne nous apprend rien sous le rapport de l'âge relatif,
dire à l'étage callovien. En comparant entre elles nos trois assises de la formation jurassique, nous voyons que la différence la plus pronon-
car il passe par plusieurs étages de la formation juras-
cée existe entre le calcaire à ammonites et le calcaire à Térébratules. On voit par exemple que les céphalopodes
1
sique. Des 15 fossiles restant, 6 appartiennent à la formation du Jura brun désigné par Quenstedt par 4 repoli -
recouvrant le calcaire à térébratules, renferme des fossiles
disparaissent presque complétement dans ce dernier, mais qu'en revanche, on y rencontre les brachiopodes, qui sont très-rares dans le calcaire à ammonites. Nous voyons beaucoup plus de ressemblance entre le calcaire. à Téré.bratules et le calcaire oolithique; si ce n'est pas par le genre spécial des fossiles, c'est au moins par la
dent au Jura brun marqué par e, 5 répondent au Jura blanc, et principalement deux fossiles au Jura blanc y, et au Jura blanc e. En adoptant donc les divisions de Quens-
tedt, nous arrivons à trouver que le calcaire oolithique
qui le placeraient parmi les assises moyennes du Jura
classe de ces fossiles : c'est ainsi que nous voyons, par
brun de Quenstedt. En réunissant les fossiles du calcaire à Térébratules avec ceux du calcaire oolithique, et les classant aux divisions
exemple, que les brachiopodes dominent dans ces deux calcaires. Le calcaire en général le plus riche en fossiles, c'est
détaillées de Quensteclt, nous arriverons au résultat suivant
nous nous, approchons du plus grand développement de la faune jurassique et notamment de l'étage oxfordien d'Alcide d'Orbigny. Quoique les trois assises de notre formation jurassique se distinguent visiblement, nous ne devons pas cependant
8 fossiles appartiennent au ô brun de Quenstecit. 5 au Jura brun E.
e au Jura brun 5 au Jura blanc y. 2 au Jura blanc E.
le calcaire oolithique, et il nous montre clairement que